Ils s'appellent Bocuse, Robuchon, Ducasse. Ce sont des stars, des chefs d'entreprise, des gourous. Et les symboles vivants de la transformation radicale, en un peu moins de deux siècles, d'une corporation, d'un métier, d'une profession. Comment les cuisiniers se sont-ils libérés de la tutelle des maîtres, des patrons, et de leur statut de domestique ou d'employé ? Comment ont-ils formé un corps professionnel aux qualifications reconnues ? C'est ce que, loin des clichés, nous relate cet ouvrage.
Terroir, nouvelle cuisine, bistrot. Alors que la cuisine collective et l'industrie agroalimentaire font à nouveau souffler le vent du changement, que devient cette profession à l'émancipation récente ? Les gourmets, amateurs d'histoire, apprécieront les exemples de menu, de la Belle-Époque à aujourd'hui.
Quels étaient les aliments et les boissons des Français au Moyen Âge ? L'alimentation a-t-elle changé à la Renaissance ? Quand le régime alimentaire actuel s'est-il mis en place ? De quand date la Nouvelle Cuisine ? Comment s'est établie la prééminence de la cuisine française ? Qu'est-ce que la gastronomie ? Quelles ont été les conséquences de l'industrialisation de la production agricole sur l'alimentation des Français ?Cette brève synthèse historique sur Les Français et la table répond à ces questions et à beaucoup d'autres en traitant de l'évolution parallèle de l'alimentation, de la cuisine et de la gastronomie depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours. Loin de se limiter à l'étude de la production et de la consommation alimentaires au fil des siècles, l'ouvrage prend en compte les multiples significations symboliques des aliments ainsi que les changements des pratiques alimentaires et des manières de table. Il analyse simultanément les transformations de la « cuisine ». L'espace cuisine, occupé tour à tour par des cuisiniers, des cuisinières et des « ménagères » s'est modifié au cours des siècles tout comme l'art culinaire et les techniques de conservation et de cuisson des aliments. Enfin ce livre fait sa place aux représentations, croyances et discours alimentaires qui ont joué un si grand rôle dans les pratiques de consommation des Français. Sans négliger la question de l'alimentation des élites, certes mieux connue que celle du peuple, cette histoire est axée principalement sur les pratiques et les comportements alimentaires de la majorité de la population.
La France, numéro un mondial de la gastronomie ? Notre cuisine est-elle la meilleure et la plus inventive ? Est-elle réellement connue, copiée, enviée dans le monde entier ? Ou faut-il voir dans ce triomphalisme l'un de ces travers égocentriques dont notre pays a le secret ?
Né après la Révolution française, le mythe gastronomique français a connu son apogée au XIXe siècle : Brillat-Savarin triomphe, Carême codifie la haute cuisine, Escoffier s'impose comme une référence mondiale.
Bousculant les idées reçues, Alain Drouard retrace l'histoire de ce grand récit national qui a façonné nos représentations collectives, de ses origines lointaines à la Slow Food, de La Reynière au Michelin et du pot-au-feu à la cuisine moléculaire. Il constate le fossé grandissant entre la réalité de nos pratiques alimentaires et culinaires et les discours satisfaits qui les accompagnent.La France, autoproclamée « premier pays gastronomique » du monde, est aujourd'hui le deuxième mangeur de pizza après les États-Unis, et Mac Donald y est le premier restaurateur.
Une histoire de papilles qui éveille l'appétit, et l'exploration des remèdes pour redonner, modestement, un avenir à notre gastronomie.
Quels étaient les aliments et les boissons des Français au Moyen Age ? L'alimentation a-t-elle changé à la Renaissance ? Quand le régime alimentaire actuel s'est-il mis en place ? De quand date la Nouvelle Cuisine ? Comment s'est établie la prééminence de la cuisine française ? Qu'est-ce que la gastronomie ? Quelles ont été les conséquences de l'industrialisation de la production agricole sur l'alimentation des Français ? Cette brève synthèse historique sur Les Français et la table répond à ces questions et à beaucoup d'autres en traitant de l'évolution parallèle de l'alimentation, de la cuisine et de la gastronomie depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours.
Loin de se limiter à l'étude de la production et de la consommation alimentaires au fil des siècles, l'ouvrage prend en compte les multiples significations symboliques des aliments ainsi que les changements des pratiques alimentaires et des manières de table. Il analyse simultanément les transformations de la " cuisine ". L'espace cuisine, occupé tour à tour par des cuisiniers, des cuisinières et des " ménagères " s'est modifié au cours des siècles tout comme l'art culinaire et les techniques de conservation et de cuisson des aliments.
Enfin ce livre fait sa place aux représentations, croyances et discours alimentaires qui ont joué un si grand rôle dans les pratiques de consommation des Français. Sans négliger la question de l'alimentation des élites, certes mieux connue que celle du peuple, cette histoire est axée principalement sur les pratiques et les comportements alimentaires de la majorité de la population.
Ils s'appellent Bocuse, Robuchon, Ducasse... Ce sont des stars, des chefs d'entreprise, des gourous. Et les symboles vivants de la transformation radicale, en un peu moins de deux siècles, d'une corporation, d'un métier, d'une profession... Comment les cuisiniers se sont-ils libérés de la tutelle des maîtres, des patrons, et de leur statut de domestique ou d'employéoe Comment ont-ils formé un corps professionnel aux qualifications reconnuesoe C'est ce que, loin des clichés, nous relate cet ouvrage. Terroir, nouvelle cuisine, bistrot... Alors que la cuisine collective et l'industrie agroalimentaire font à nouveau souffler le vent du changement, que devient cette profession à l'émancipation récenteoe Les gourmets, amateurs d'histoire, apprécieront les exemples de menu, de la Belle-Epoque à aujourd'hui. Bonne lecture gourmande !
Le Docteur Alexis Carrel (1873-1944) fut un pionnier de la chirurgie cardio-vasculaire, de la culture des tissus et des transplantations d'organes, couronné par le Prix Nobel de médecine en 1912.
Il fut aussi une figure emblématique de l'eugénisme français en raison du succès exceptionnel de son best-seller L'homme, cet inconnu, publié simultanément en anglais et en français en 1935 qui fit connaître à des centaines de milliers de lecteurs ses idées eugénistes. Enfin, il dirigea, de 1941 à 1944, dans la France occupée, la Fondation française pour l'étude des problèmes humains qui se prolongea à la Libération dans l'Institut national d'études démographiques, aujourd'hui l'un des pôles de développement des sciences sociales en France.
Alexis Carrel a toujours mené de front recherches scientifiques et réflexions philosophiques. Il a abordé tour à tour les sujets les plus variés comme la santé, la religion, l'éducation, la recherche, la nutrition, la médecine du travail en associant démarche expérimentale et recherche d'une synthèse des connaissances. Alexis Carrel n'a cessé de susciter des questions et des controverses. De son vivant, il est le type du savant magicien dont les travaux font rêver les foules.
Dans les années trente, il se croit investi d'une mission de salut public et se lance dans la construction de la "science de l'homme " définie comme la réponse à la crise de la société moderne. Après sa mort, il est accusé de collaboration et devient aux yeux de ses adversaires le "diabolique " Docteur Carrel, précurseur du nazisme et inventeur des chambres à gaz. Qui était donc Alexis Carrel ? Cette biographie retrace les événements extraordinaires qui ont ponctué sa vie sur les deux rives de l'Atlantique : le "miracle de Lourdes, le Prix Nobel, l'épopée de la Grande Guerre et l'invention du "Dakin ", la collaboration avec Lindbergh, le succès de L'homme, cet inconnu, la création de la Fondation française pour l'étude des problèmes humains.
Mais au-delà de l'événementiel, elle analyse "le mythe personnel " de Carrel forgé autour de quelques interrogations devenues pour lui obsessionnelles : comment penser les rapports entre la science et la religion ? Peut-il y avoir une connaissance de l'homme ? Comment créer un ordre social stable et durable ? L'eugénisme peut-il être un remède à la "dégénérescence " de la société occidentale ?
Les débats suscités dans nos sociétés par les progrès des techniques d'assistance médicale à la procréation ne sont intelligibles qu'en référence à l'eugénisme, notion forgée par Sir Francis Galton (1822-1911), cousin de Charles Darwin, pour désigner une doctrine visant l'" amélioration " de la population par le contrôle et la sélection des procréateurs.
Le présent ouvrage cherche avant tout à éclairer les citoyens sur cette notion problématique que l'on confond trop souvent avec le darwinisme social, le racisme ou l'hygiénisme.
Si l'eugénisme s'est développé depuis la fin du XIXe siècle dans une trentaine de pays en Europe et hors d'Europe, il présente dans chacun d'eux des traits différents et originaux.
En confrontant la notion d'eugénisme à la réalité historique, on a voulu comprendre autant les caractères spécifiques de l'eugénisme " français " que ses applications.
Que serait notre alimentation sans les conserves, le frigidaire, la cuisson au gaz ? Que serait-elle devenue sans la sélection végétale et animale, sans les apports des procédés alimentaires ou les certifications qualitatives ? Cet ouvrage revient sur les origines de l'industrie alimentaire, la formation des marchés, la place des normes, les labels de qualité et les techniques ainsi que sur la réaction des consommateurs et des différents acteurs face à l'innovation.