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Le Camion Blanc
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Autant vous prévenir de suite : ce bouquin en mains, vous êtes déjà foutu. Les démons hantant l'arrière-cour du Rock'n'Roll ne vous lâcheront plus. Tout en élégance punky et pointilleuse érudition, Alain Feydri, après s'être attaqué aux Kinks, retrace avec humour le parcours de deux icônes trash US qui firent découvrir Sonics et Trashmen à plusieurs générations d'accros au beat toxique. Début 60 : Kristy, future Poison Ivy, explose ses poupées Barbie sans attendre l'âge légal pour virer « bad girl ». Erik Lee, pas encore « Intériorisé », dévore les films de Bela Lugosi dans sa banlieue d'Akron. Entre deux « radio shows » épileptiques du Mad Daddy. Quand ces deux-là se rencontreront, le Rock'n'Roll ne sera plus le même ! En plus de 400 pages colorées de green fuzz et bourrées d'anecdotes, Pour l'amour d'Ivy traque la substantifique moelle d'un univers unique et vénéneux où Man Ray cohabite avec Link Wray et le cinéma bis. Des livres sur les Cramps, on en a déjà vu passer. Sous toutes formes et en toutes langues. Celui-là s'avère de loin le plus abouti et le mieux documenté. Get Cramped ! - Gildas Cosperec (Dig It !)
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À partir de quel moment évoquer l'importance que les Groovies ont eue dans ma vie ? Hé bien, j'avais douze ans quand j'ai entendu « Slow Death » pour la première fois, et pour moi c'est le morceau qui a tout démarré en me donnant l'envie de m'emparer d'une guitare. D'autres ont eu leur révélation en découvrant Elvis ou en voyant les Beatles chez Ed Sullivan, pour moi ce fut les Flamin' Groovies. « Slow Death » avait tout, depuis son riff assassin jusqu'aux textes sombres évoquant un monde dangereusement attrayant et une attitude qui hurlait « Rock'N'Roll ! » ... J'étais accro, et dès cet instant j'ai suivi les Groovies d'aussi près que possible. Le groupe parfait. Quoi que ça ait été un choc quand ils sont devenus Beatles, « You Tore Me Down » et les morceaux plus mélodiques qui ont suivi résonnaient avec autant de force que leur répertoire du début. Ce fut particulièrement vrai pour « Shake Some Action » qui peut être considéré comme leur chef-d'oeuvre et un véritable opus rock'n'roll. Ça avait assez de puissance pour déraciner les branlettes hippy/prog prévalant à l'époque et en faire de l'inapproprié bon pour la poubelle. Addition faite de leur élégance vestimentaire, de leur choix de guitares - Gretsch/Rickenbaker douze courdes et Dan Armstrong -, vous étiez sûr de pouvoir compter sur ce groupe votre vie durant. Vous saviez qu'ils seraient toujours cool et ne vous laisseraient jamais tomber. Robin Wills (The Barracudas)
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