Bercé par les récits des voyages de Bougainville, Jean-Baptiste Clertant vit à dix-huit ans un rêve éveillé : diplômé de la prestigieuse École d'hydrographie du Havre, il s'apprête à embarquer pour la Guadeloupe comme second lieutenant à bord de l'Orion.
La traversée, qu'il espère formatrice et riche d'expériences, va faire grandir le jeune homme au-delà de tout ce qu'il pouvait imaginer. Car le deux-mâts qui l'accueille est un navire négrier. Et obéir aux ordres devient vite un cauchemar lorsqu'il faut côtoyer l'horreur...
Ce récit se présente sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et belle-soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à Paris après une déambulation à travers l'Europe en août 1945. Le journal s'organise autour de la parole de Klara qui, jour après jour, pendant un mois, dévoile ce qu'elle a vécu. Pas de lamentations, mais elle dit froidement, avec force et violence, sa stupeur et sa colère permanente, son incapacité à accepter les codes de la vie redevenue normale. Elle refuse de revoir sa fille de trois ans et partira, au bout d'un mois, en Amérique. Il existe peu de récits sur le retour des déportés et leur difficile réadaptation à la vie quotidienne.
Nos enfants font quotidiennement les frais de l'incapacité de l'Éducation nationale à préserver une flamme essentielle : le désir d'apprendre. Au collège, les programmes souvent pléthoriques, incohérents et incompréhensibles sont montrés du doigt depuis vingt ans, mais rien n'y fait : le « mammouth » ne bouge pas d'un cil. Les enseignants, quels que soient leur bonne volonté et leur professionnalisme, sont prisonniers des directives officielles. Désormais, il faut agir.
Les auteurs de cet ouvrage ont passé au crible les manuels et les programmes académiques en y relevant la complexité, les absurdités et les approximations. Un livre indispensable pour dénoncer le scandale qui, chaque année, met en jeu l'avenir de la jeunesse, dans l'espoir que cela change.