en 1962, pour qu'une journée d'ivan denissovitch
pût être publiée en urss, soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original.
voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui fait partie du patrimoine mondial de la culture. pourquoi ce titre, ivan denissovitch, surgit-il le premier dans notre esprit dès que l'on nomme soljenitsyne ? sans doute l'écriture de ce récit atteint-elle la perfection la plus achevée, et trouve-t-on là, déjà, tous les thèmes de la pensée soljenitsyenne, pensée multiple qui s'enrichit et se
ramifie sans cesse tout en restant fidèle à sa source...
mais, avant tout, ce livre, que la réflexion n'épuise jamais va droit au coeur de tous les hommes en leur parlant de l'honneur de l'homme.
Kiev, décembre 1918. Sur fond de guerre civile russe, Boulgakov raconte la fin de l'Ukraine tsariste à travers la destinée de la famille Tourbine (inspirée de sa propre famille). La ville est occupée par les Allemands et le gouvernement de l'hetman Pavlo Skoropadsky. La mort sévit partout, mais chez les Tourbine, autour de la table familiale, où éclatent la blancheur de la nappe et le chatoiement de la porcelaine, rescapés des combats, le temps est suspendu. Les frères Tourbine et leurs amis de collège savourent le plaisir de se revoir. Le 14 décembre, lorsque les troupes ukrainiennes, dirigées par Simon Petlioura, déferlent sur Kiev, tous les hommes de la famille rejoignent la Garde blancheorganisée par le général Dénikine pour arrêter l'avance des bolcheviques. Ces événements, et plus particulièrement la prise de la ville par les troupes de Petlioura constituent la toile de fond de ce roman.
Chroniqueur de la guerre civile russe, Boulgakov mêle habilement deux temporalités, celle de l'histoire et celle des Tourbine. Le destin de ce livre est exceptionnel. Écrit en 1923-1924, La Garde blanche paraît en feuilleton dans la revue Rossia. Sa publication est interrompue par l'arrêt de la revue sur décision du gouvernement soviétique. Ne pouvant obtenir la publication en volume de son roman avant la mort de Staline, Boulgakov en fait une adaptation théâtrale qu'il intitule Journées des Tourbine, pour le Théâtre d'Art de Moscou. Un temps interdite car d'inspiration prolétarienne, la pièce est finalement autorisée après l'intervention de Staline. Une version largement censurée de La Garde blanche est publiée, grâce aux efforts de la veuve de Boulgakov, dans la revue littéraire Moskva en 1966. Il faut attendre l'année 1973 pour voir le texte complet enfin publié en Union soviétique.
Un soleil de miel s'infiltre dans Tachkent : rues en dédale, où le linge sèche aux fenêtres, terrains vagues où pâturent des moutons - pays natal aux odeurs du temps qui passe... Ce matin, en sortant de prison, Katia en redécouvre chaque couleur, mais les voit-elle vraiment ?
Le souvenir des famines et du siège de Leningrad ont fait d'elle ce qu'elle est : une mère incapable d'aimer, contrainte malgré tout de cohabiter avec sa fille, Véra, grande perche au regard sombre et artiste peintre de talent. Au soleil noir de la haine, le pardon succèdera-t-il un jour ?
La dernière rumeur qui court dans les couloirs des services secrets moldaves ? Oussama Ben Laden, l'homme le plus recherché de la planète, serait préparateur de kébabs dans un restaurant de Chisinau... Rumeur sans fondement, évidemment, mais que Tanase, chef du KGB local, entend bien monter en sauce. C'est l'occasion pour lui de « se faire » le lieutenant Petrescu, client du restaurant en question et nouvel amant de l'incendiaire Natalya, que Tanase n'arrive pas à oublier.
Entre filatures alcoolisées, rapports bidons et assassinats foireux, le pauvre Petrescu se retrouve embarqué dans un imbroglio inextricable et... funeste ?
La Moldavie, on l'aime ou on la quitte.
À Larga, petit village misérable où ne poussent guère que des trognons de choux, les habitants caressent tous cette merveilleuse idée : émigrer. Leur paradis terrestre ? L'Italie, où les attendent prospérité et brunes incendiaires. Pour ce faire, rien n'est trop cher, ni trop fou : vendre un rein, transformer un tracteur en sous-marin, organiser une croisade religieuse ou apprendre le curling afin de décrocher un visa d'équipe nationale. Tout plutôt que de renoncer.
Et si la chance souriait aux audacieux ?
« Ce livre se referme avec la jouissance d'avoir découvert une pépite et d'avoir défoncé les rivages de la littérature contemporaine. Un livre percutant, alerte, excessivement humoristique, décapant. » l'express.fr
Alors que le siège de l'ONU accueille un énième sommet, un groupe terroriste prend soudain en otage les grands de ce monde. Obama, Sarkozy, Merkel : tous à la merci d'une unique et délirante revendication...
Car dans l'enfer d'un pénitencier moldave, un espoir a soufflé. Une étrange religion se répand, menée par le prophète prisonnier Séraphim : les Moldaves seraient le Peuple élu, qui réclame une Terre promise au bord de la Méditerranée... Le temps de l'Exode est venu. La meilleure façon, en somme, de quitter enfin la Moldavie ?
« Un roman de haute volée. » L'Express « C'est loufoque, grinçant, acide... » Ouest France
En quelques semaines, Paula, brillante avocate, a tout perdu : l'homme qui partageait sa vie la quitte lâchement, emportant avec lui la clientèle de leur cabinet commun.
Seule et désoeuvrée, Paula est proche du désespoir, quand elle voit débouler dans son bureau désert l'extravagante famille Polyakov et leurs histoires à dormir debout. Et avec eux leur fils, le mystérieux et désirable Artiom, qui emporte dans un tourbillon le coeur chamboulé de Paula.
Mais si on ne choisit pas sa famille, on choisit encore moins sa belle-famille et c'est peu dire que les Polyakov sont envahissants ! Avec une belle-mère comme Darya, une femme plus obstinée qu'un char russe et plus folle qu'un furet enragé, le mariage de Paula a-t-il une chance ?
« Une délicieuse comédie. » Grazia