Septembre 1939 :Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du "Nocturne en ut dièse mineur" de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence...
Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste.
Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'armée Rouge, puis partira aux États-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau - à mort - en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Le 24 avril 1944, le maréchal Rommel dit à son aide de camp : « La guerre sera gagnée ou perdue sur ces plages. Les premières vingt-quatre heures de l'invasion seront décisives. Pour les Alliés comme pour nous, ce sera le plus long jour. » Moins de deux mois plus tard, dans son bunker dominant Omaha Beach, le major Werner Pluskat, qui a veillé toute la nuit, scrute une dernière fois le ciel qui pâlit à l'approche de l'aube. Alors, ses jumelles s'arrêtent. Il regarde attentivement.
À travers les lambeaux de brume qui se dissipent, l'horizon s'emplit de navires, comme par enchantement. On dirait qu'il y en a des milliers. C'est une armada spectrale, surgie de nulle part.
Le souffle coupé, figé sur place, le guetteur comprit à cet instant, avec calme et certitude, que « c'était la fin de l'Allemagne ».
La véritable histoire du débarquement.
Ce roman commence au printemps 1779, lorsqu'un enfant de dix ans, maigre et mal peigné, à l'accent rocailleux, est admis à l'école militaire de brienne.
Quinze ans plus tard, ce même enfant entre dans la légende. bonaparte est nommé général en chef des armées d'italie par le directoire. la suite, c'est vendémiaire, lodi, arcole, la campagne d'egypte. cet homme de génie, despotique et visionnaire, s'apprête à conquérir la france, l'europe et le monde. son destin impérial est tracé. jamais plus il ne cessera d'inviter au rêve et de susciter la passion.
Sur ce personnage mythique, sans doute le plus illustre de l'histoire universelle, des milliers de livres ont été écrits.
Aucun ne ressemble à celui-ci, parce que max gallo, en historien et en romancier, se place à chaque instant dans l'intimité de napoléon, dans le mouvement même de sa fabuleuse existence.
" napoléon " de max gallo se compose de quatre tomes : les trois suivants, " le soleil d'austerlitz ", " l'empereur des rois ", " l'immortel de sainte-hélène " paraîtront prochainement chez pocket.
Napoléon a trente ans ce en mois de novembre 1799. Il est Premier consul. Dans cinq ans, il sera Empereur des Français. « Joseph, si notre père nous voyait », murmurera-t-il à son frère aîné lors du sacre. Un an encore et il s'écriera, dans le soleil d'Austerlitz : « Soldats, je suis content de vous ! » Voici la course légendaire. A la suivre jour après jour, on mesure la tension, la lucidité, la volonté, l'énergie, le génie, qu'il a fallu à Napoléon pour franchir les obstacles. Les complots grouillent. Cadoudal le royaliste veut le tuer. L'Angleterre, l'Autriche, la Russie veulent l'abattre. Il faut l'emporter, sinon tout s'effondre. C'est à chaque fois quitte ou double. Au désastre de Trafalgar répond la victoire d'Austerlitz. Et demain ?
Max Gallo suit Napoléon pas à pas. De cet homme dévoré par l'action, il ne dissimule rien. Multiple, fascinant, brutal et séducteur, conquérant, Napoléon apparaît proche, lucide, humain. « Il remue les âmes », disait de lui de Gaulle. Et le livre de Max Gallo rend à l'épopée ce tremblement de la vie. Napoléon cesse d'être une statue. ll redevient cet homme jeune qui s'élance à cheval, pour vaincre ou périr.
1774, le jeune roi Louis XVI monte sur le trône sous les acclamations. Le 21 janvier 1793, moins de vingt ans après, il est guillotiné sur la place de la Révolution.
Longtemps, Louis XVI oscille entre fermeté et faiblesse devant le vent de liberté qui souffle sur le royaume. Et si le peuple aime son roi, il a très faim, il est écrasé d'impôts, il entend Voltaire, Mirabeau, Danton, Robespierre appeler à la justice, puis à l'action et à la révolte...
Peuple, philosophes, bourgeois, clergé, nobles, roi, tous, finalement, seront emportés par la tempête de la violence. « Comme un fleuve en crue sorti de son lit et qui dévaste les champs qu'il avait d'abord irrigués, la Révolution a recouvert de sang ce qu'elle avait créé », écrit Max Gallo. Un récit exaltant et fondateur du séisme majeur de notre Histoire.
en 1809, après austerlitz, iéna, wagram, il est le maître.
l'homme à la redingote grise soumet les rois et conquiert les femmes. il a fait roi d'espagne son frère joseph et baptisé roi de rome le fils que lui donne l'autrichienne marie-louise. il commande à la moitié de l'europe, défie le pape lui-même à propos du blocus continental. nous suivons napoléon pas à pas. amant impérieux de marie walewska et mari attentionné de marie-louise, il voudrait retenir l'histoire, ne pas avoir à s'engager contre le tsar.
mais il est emporté. " la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui. " il réunit une armée de cinq cent mille hommes et, en juin 1812, il franchit le niémen.
Ce roi que l'on voulait abattre...
Il est le roi de France et de Navarre qui a voulu dépasser les clivages et faire vivre ensemble catholiques et protestants. Il en est mort.
Le vendredi 14 mai 1610, Jean-François Ravaillac, catholique exalté, poignarde le souverain dans son carrosse, rue de la Ferronnerie. Il voulait en finir avec « cet hérétique paillard, parjure et renégat » dont la conversion n'était que façade.
Henri IV, béarnais vigoureux, grand amateur de chasse, imbattable au jeu de paume et fou de femmes, n'aura eu de cesse de consolider l'État, d'administrer une saine justice et d'éviter que la France sombre dans la guerre civile. L'Histoire retiendra de ce grand roi qu'il était celui de tous les français, apôtre infatigable de la tolérance et de la concorde.
Le 25 janvier 1515, François Ier est sacré roi de France à Reims. Dès le mois de septembre, à Marignan, il devient Roi-Chevalier, et n'a de cesse d'imposer son autorité face à ses puissants voisins, notamment Charles Quint, son éternel rival.
Il voue une réelle passion aux arts, aussi bien la peinture que les lettres, et permet à la Renaissance italienne de s'épanouir dans son royaume. Protecteur de Léonard de Vinci, il commande des oeuvres aux plus grands artistes.
Roi bâtisseur, il agrandit le royaume tout en le parant de merveilles architecturales, comme Chambord ou Fontainebleau.
Roi visionnaire, enfin, il repousse les frontières et construit les prémices de la centralisation. La France moderne est en passe de naître.
À la fin de décembre 1916, Raspoutine avait lancé cet avertissement au tsar Nicolas II :
« Pas un des membres de votre famille ne restera vivant plus de deux ans. Le peuple russe les tuera ! » Dans cet ouvrage, Max Gallo nous fait vivre cette révolution fulgurante qui s'appuie sur la désespérance d'un peuple affamé et violenté par un pouvoir tsariste autocratique.
Pendant ces jours de fièvre, on chante La Marseillaise. Mais peu à peu, c'est le portrait d'un Lénine froid et calculateur qui se dessine derrière les promesses faites au peuple : l'inspirateur implacable d'une « dictature du prolétariat », que Staline tournera à son seul profit, installant l'un des régimes totalitaires les plus sanguinaires que l'humanité ait connus.
Chacun a entendu l'histoire d'Oskar Schindler, cet industriel allemand qui sauva, pendant la guerre, plus de 1 000 juifs. Mais qui connaît l'extraordinaire destin d'Irena Sendler ?
1942. Le ghetto de Varsovie est, pour beaucoup de familles, la dernière étape avant l'extermination. Amenée chaque jour à s'y rendre, en tant qu'agent de la santé publique, une jeune polonaise prend fait et cause pour ces damnés. Au mépris du danger, ce sont plus de 2500 enfants qu'à travers son réseau elle parviendra à exfiltrer. Juste parmi les justes, oubliée parmi les oubliées : une héroïne méconnue qu'il est grand temps de redécouvrir...
Louis Capet ci-devant Louis XVI, roi de France, est monté sur l'échafaud, le lundi 21 janvier 1793. Ce sang royal répandu rend tout compromis impossible. La république doit « vaincre ou mourir ». La Convention en appelle à la nation : « Aux armes, citoyens ! » Le danger est partout, aux frontières du pays comme à l'intérieur, où les différents partis se déchirent et bientôt s'entretuent. Pour un rien l'on devient suspect de traîtrise. La guillotine, ce « rasoir national », menace tout un chacun.
La Terreur est à l'ordre du jour. À trop couler, le sang devient un fleuve emportant tout dans sa fureur. Marat, Danton, Robespierre, Montagnards, Jacobins, Girondins, Enragés et Indulgents, sont tour à tour acclamés, honnis, réhabilités, décapités. « La fièvre révolutionnaire est une terrible maladie. »
« Dieu a voulu que je sois celui qui décide. J'étais l'empereur, romain et chrétien. » Au moment de remettre son âme entre les mains du Seigneur, Charlemagne n'éprouve ni peur, ni doute, ni anxiété. Tout au long de son règne, le roi des Francs a été le fervent défenseur de la sainte Église, et a converti à la foi tous les peuples qu'il a vaincus.
C'est avec soin qu'il prépare sa comparution devant Dieu, confiant les principaux actes de sa vie à un jeune et talentueux lettré, Éginhard.
À travers ce dialogue se révèle l'extraordinaire caractère de celui qui construira l'Empire chrétien et les fondements de l'Europe. Et l'on découvre le portrait d'un conquérant implacable mais aussi d'un fin réformateur, amoureux des arts, des lettres et des femmes.
Dans un mois, dans un an, le souverain va mourir. Torturé par la maladie, lâché par une partie des siens, despote presque fantôme d'un règne crépusculaire, le vieux chef français n'a pas renoncé à poser pour l'Histoire.
Mille jours à vivre, sous le regard fasciné d'un jeune journaliste choisi pour être le dernier témoin de sa grandeur et de ses faiblesses, de son courage et de son épouvante devant la mort qui vient.
Ombre shakespearienne de l'Élysée, agonisant à Latche, replié dans sa retraite du Champs-de-Mars, jusqu'au bout François Mitterrand séduit, étonne, irrite, subjugue.
« Notez, notez tout... et dites-leur que je ne suis pas le diable. »
La guerre de Cent Ans fait rage. Le royaume coupé en deux, promis à l'Angleterre, se déchire. Au coeur de cette France meurtrie, une voix émerge, celle de Jeanne. Jeune fille pieuse, elle entend les saintes l'appeler à être cette Pucelle dont les prophéties font état. Elle sacrifie alors tout à sa foi et entraîne derrière elle quelques paysans, des seigneurs, puis une armée et enfin le dauphin Charles lui-même.
Une incroyable épopée contée par l'un des compagnons de route de Jeanne. Tour à tour attendri, sceptique, médusé, cet écuyer assiste à la mue d'une « vachère » en prophétesse aux convictions inébranlables qui a incarné l'espérance d'un roi et de son peuple.
quel est le point commun entre le jeu de l'oie, l'alphabet, le calendrier, les animaux des fables d'esope et de la fontaine, le test de grossesse, les traitements contre la migraine ou encore les châteaux forts ? leur origine prend sa source au coeur de l'egypte ancienne.
philosophie, médecine, techniques et sciences, théologie... ces disciplines fondatrices nous viennent toutes, en droite ligne, des 4 000 ans d'histoire de la civilisation égyptienne. pour la première fois, christiane desroches noblecourt, la plus respectée et la plus audacieuse des égyptologues contemporaines, dresse un panorama étourdissant du legs insoupçonné de l'egypte ancienne à l'occident, dans sa vie quotidienne comme dans ses fondements religieux et philosophiques les plus essentiels.
une démonstration aussi limpide que passionnante qui nous incite à tourner plus que jamais nos regards vers une civilisation incroyablement féconde, indéniablement liée à la naissance de la nôtre.
Sa vie est un long combat. De son enfance en Inde quand, trop peureux, il n'arrive pas à s'endormir dans le noir, à ses doutes d'adolescent marié prématurément ; de ses études à Londres où il s'efforce de ressembler aux Anglais à son rejet du colonisateur en Afrique du Sud, où l'ignominie de la ségrégation raciale le révulse, Mohandas Gandhi est porté par une insatiable soif de vérité et de justice. Quand il décide de lutter contre toutes les discriminations, armé de la force de son esprit, de sa volonté et d'une foi inébranlable, il devient un redoutable soldat de la liberté. Bientôt, le destin de tout un peuple sera entre ses mains. Et Gandhi d'entrer dans la légende.
« Passionnant. » RFI
Après dix longues années passées loin de sa terre natale, Gandhi est de retour en Inde en 1915. Seul ou presque, il se dresse contre l'Empire britannique en réclamant la liberté et la dignité pour le peuple indien.
L'homme au pagne blanc prêche la non-violence pour résister aux lois injustes de l'occupant ; l'amour du prochain et la tolérance pour réconcilier un pays au bord de la guerre civile. Il y gagne le beau surnom de mahatma, la grande âme.
Peu à peu suivi par des centaines de milliers de disciples, il se bat sans relâche. Jeté en prison, frôlant la mort à de multiples reprises, il ne renonce pas. Un unique but le motive : que l'Inde, enfin, soit libre.
À la fin du XVe siècle, Florence, enviée pour sa prospérité, ses splendeurs mais aussi ses intrigues, exerce une fascination sur le monde.
Deux hommes que tout oppose cherchent à s'imposer dans la ville et dominer les consciences. Le premier, Jérôme Savonarole, a un tempérament de feu. Prédicateur exalté, il prétend recevoir des messages de Dieu, remplit les églises, et finit par provoquer la fuite des Médicis jusqu'à son excommunication. Il finit torturé, pendu, brûlé.
À l'inverse, Nicolas Machiavel, est la glace, la prudence, le calcul. Après l'exécution de son rival, il essaye de s'approcher du cercle enchanté du pouvoir. Il dispose pour cela d'une arme redoutable : sa plume. Machiavel dédie son essai, Le Prince, à Laurent le Magnifique.
Le machiavélisme est né, ou l'art de conquérir et de conserver le pouvoir par la « ruse du renard » et la « force du lion ».
Lorsque la première guerre mondiale commence, en août 1914, l'europe entière est convaincue qu'elle sera brève.
Personne ne peut imaginer les souffrances et les horreurs que vont endurer des hommes appartenant à des sociétés si avancées.
Plus de 250 000 poilus périssent durant les premiers mois de l'offensive. quatre années de carnage et de désespoir s'ensuivent, qui changent radicalement l'image du combattant : en 1914, il monte au front avec l'illusion d'une victoire rapide. en 1917, il sait qu'il va à la mort.
En 1918, équipé de grenades, appuyé par des chars et des avions, il s'agit déjà du combattant de 1940.
Le poilu est le héros sacrifié au début de ce conflit de trente ans. dans cet ouvrage de référence devenu un classique, pierre miquel nous en raconte l'inimaginable tragédie.
Maï publiait en cachette des tracts contre l'occupant. Betty transportait des paquets pour la Résistance. Danielle était devenue chef de réseau.
Elles font partie des 230 femmes qui, un matin glacé de janvier 1943, sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne. Leur destination : Auschwitz-Birkenau.
Depuis leur arrestation, leur torture, leur voyage dans le train de la mort, leur vie dans le camp jusqu'à la libération par l'Armée rouge en janvier 1945, ces femmes « ordinaires » ont traversé les cercles de l'enfer mais ont su puiser leur force dans l'amitié, la solidarité et l'entraide pour combattre le nazisme.
S'il est un homme d'État qui a inspiré les biographes, c'est bien Charles de Gaulle. Mais qui peut mieux le connaître que son propre fils ? Le décrire en famille, traduire la moindre inflexion de sa voix et ses silences ? Partager ses confidences sur sa vie privée, l'Histoire, ses bras de fer avec Churchill et Roosevelt, ses démêlés avec Pétain et Giraud ? Sur la poésie comme sur l'échec de Dakar et son face à face avec Staline ?
Si Philippe de Gaulle a accepté pour la première fois de se livrer aux questions incisives de Michel Tauriac, ce n'est pas seulement pour répondre aux interrogations que l'on continue de se poser sur l'auteur de ses jours, c'est également pour détruire les interprétations abusives et éclaircir les mystères qui planent encore sur différentes affaires, tels l'assassinat de Darlan et le coup de force du Général contre les Alliés pour libérer Paris, conserver Strasbourg et traverser le Rhin.
Plus qu'un recueil d'entretiens, c'est un témoignage sans précédent qui se lit comme un roman.