1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordianire ! Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du « pays des Neiges ». Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'apparence d'une mendiante tibétaine !
À une époque ou personne ne parle de « raid », et encore moins quand il s'agit d'une femme, c'est un magnifique exploit et une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.
Lorsqu'il décide de parcourir en solitaire les 40 000 kilomètres de l'équateur, Mike Horn se lance un défi inouï. Des côtes d'Afrique aux portes de l'Asie en passant par l'immensité du continent américain, il devra traverser trois océans, autant de jungles impénétrables ; deux sommets de 6 000 mètres, des pays en guerre, rongés par la maladie, envahis de faune hostile et de flore vénéneuse. Son exigence est stricte : jamais il ne quittera la " latitude zéro ", jamais il ne s'éloignera de cette ligne imaginaire... Avec cette aventure où le destin du voyageur bascule au gré des tempêtes et des rencontres, Mike Horn se lance dans un violent face-à-face avec le monde : envoûtante de beauté, sa route croisera l'errance des damnés de la terre, des chercheurs d'or de l'Amazonie aux peuples d'Afrique en guerre.
Partis du Bhoutan, ils se sont sentis tout petits devant l'immensité des montagnes. Six mois et 5 000 kilomètres plus tard, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson entraient au Tadjikistan, après avoir accompli la traversée intégrale de l'Himalaya, à pied, d'est en ouest. Les deux jeunes gens se sont lancés dans ce pari sans préjugés ni certitudes. Ils se sont refusé les tentes, les vivres, les porteurs. Ainsi, dans cette région très peu peuplée, n'ont-ils pu compter que sur des rencontres, sur ce rapport d'échange oublié entre l'étranger et ses hôtes, pour se nourrir et s'abriter. Ensemble, ils ont franchi des frontières, clandestines ou non, géographiques ou spirituelles, et nous livrent un récit enthousiaste, un regard sur les autres et sur le monde profondément sympathique.
Mike Horn a tenté l'aventure la plus dangereuse de sa vie : rallier le Pôle Nord en hiver, sans assistance ni ravitaillement. Deux mois de traversée dans un noir total, sur une glace d'une redoutable minceur, hantée par les ours blancs, où les montagnes de blocs géants alternent avec les étendues d'eau noire et glacée.
Parce que personne ne peut réussir cet exploit en solitaire, ils sont deux : Mike, l'explorateur de tous les défis, et Borge Ousland, le légendaire norvégien pour qui la banquise n'a pas de secrets. Comment ces deux aventuriers de l'extrême vont-ils survivre dans un environnement hostile et inhumain où l'on flirte perpétuellement avec la mort, où la vie de l'un est en permanence entre les mains de l'autre ? En repoussant toujours plus loin leurs propres limites, Mike Horn et Borge Ousland ont été les premiers à réussir l'impossible.
En 1983, lorsque débute l'histoire du capitaine Romanov et de sa compagnie appartenant à la 346e division de l'armée Rouge, l'Union soviétique occupe l'Afghanistan depuis quatre ans. Jeté d'un coup dans la bataille, Romanov et les 216 hommes de son unité vont tout accepter au nom de leur patrie. Jouant leur vie à chaque opération, ils tuent, rasent des villages, abattent des civils. Dans le guêpier de ce pays insaisissable, " un bon Afghan est un Afghan mort ". Mais la réalité nue de ce conflit finit par conduire le capitaine Romanov sur un chemin implacable : celui de la question concernant la guerre juste et la guerre injuste. Car comment ne pas voir que ces moudjahidins et leurs chefs résistants luttent pour leur peuple, leur civilisation, leur honneur, leur liberté ? Comment ne pas respecter en secret le commandant ennemi qui le traque sur les sommets enneigés de la province du Wardak ? Dès lors, plus rien ne peut sauver Romanov; il meurt au combat à trente ans, mais moins sans doute des balles ennemies que de sa découverte de l'injustice de cette guerre.