À une époque où l'intérêt pour la méditation se développe dans le monde entier, il nous a semblé instructif à plus d'un titre de relater la vie d'un maître de méditation unanimement reconnu dans la tradition bouddhiste tibétaine. « Sengdrak Rinpoche, Ngawang Gyurme Chökyi Gyaltsen, fut un maître exemplaire qui, presque toute sa vie, mena l'existence d'un moine ermite. Je le connaissais personnellement et il m'impressionnait par son humilité et son engagement pour la pratique. » C'est ainsi que le 14e Dalaï-Lama décrit celui dont nous publions ici la biographie, des textes inédits et de nombreuses photos d'archives.
Un jour, un moine me raconta cette histoire : « Tout le monde à l´intérieur de son être possède une grande villa, de grandes chambres spacieuses, un énorme salon, une cuisine magnifique, un jardin extraordinaire rempli de fleurs, un parc avec de nombreux arbres fruitiers, une belle piscine ainsi qu´un étang couvert de lotus. Chaque être possède dans son coeur toutes ces richesses, mais la grande majorité d´entre nous vit à l´étroit dans les toilettes. Nous ouvrons quelquefois la porte, regardons un peu dans la pièce voisine, puis nous la refermons par peur de l´inconnu. Nous restons coincés dans nos habitudes et nos peurs sans rien oser changer. » . Je sens alors qu´il est l´heure de sortir de mes toilettes, de mon confort et de mes habitudes.
En Himalaya, dans la région du Langtang, les monastères népalais de Liping et de Bakhang ont été fondés par le Maître Bouddhiste de la lignée Drukpa, Sengdrak Rinpoché, tout près de la frontière avec le Tibet d'où il était originaire. Moine bouddhiste et auteur de poèmes Jigmé Thrinlé Gyatso s'est associé au photographe Yann Rollo van de Vyver pour réaliser cet ouvrage qui raconte simplement la vie monastique et érémitique en Himalaya. Avec une préface de Sa Sainteté le Dalaï-Lama et un avant-propos de Matthieu Ricard.
quelles étaient les raisons qui avaient poussé léo gantelet à accomplir le pèlerinage bouddhiste des 88 temples : marcher seul, pendant 50 jours, sur une distance de 1400 km, autour de l'île japonaise de shikoku ? certes son expérience du chemin de compostelle, sept ans auparavant, n'était pas étrangère à cette décision.
il savait bien que dans cette nouvelle aventure, il retrouverait une grande partie de ce qui l'avait alors charmé. plus encore, il y voyait comme une suite de son chemin spirituel. faire le tour des multiples aspects de cette aventure personnelle fort exotique, c'est tout le sujet de l'ouvrage. léo gantelet décrit à la fois le chemin, le cheminement, et les états d'âme de celui qui chemine.
Arpège fait référence aux les trois étapes de la perception et de la connaissance qui peuvent s'énoncer ainsi Voir la montagne/Ne plus voir la montagne/Re-voir la montagne. Jigmé Thrinlé Gyatso, moine bouddhiste, exprime l'interdépendance du monde, de la nature, de la conscience et de la spiritualité qui forment de multiples arpèges avec de multiples résonances et des va-et-vient incessants.
Tout n'est-il pas vibration plus ou moins subtile, à commencer par la vie ? Mais conceptualiser la vibration, n'est-ce pas s'en couper, dans le sens où l'on voudrait la solidifier en figeant ce qui ne peut l'être, ou saisir l'insaisissable ?
Ces Vibrants arpèges suggèrent que la relation au monde peut être une simple présence au réel, sinon un éveil à l'union de la réalité intérieure et de la réalité extérieure, union dénuée de dualité et donnant lieu au déploiement du grand jeu ou de la danse universels.
Ce recueil d'enseignements bouddhiques est un hommage à l'activité bienveillante déployée par le Vénérable Khenchen Yéshé Tcheudar Rinpoché (1928-1999), en ses qualités de maître spirituel et d'enseignant du Dharma du Bouddha. Il est dédié à tous ceux qui aspirent au bonheur de l'humanité et de tous les êtres en général. Sont regroupés ici des enseignements variés qui, bien que présentés en un ordre lié aux trois Véhicules, peuvent être lus indépendamment les uns des autres...
Tout est là / dans le coeur / épine et fleur l'épine est pensée / de même la fleur hors la pensée / où est l'épine / où est la fleur ?
Même l'expérience / de l'épine n'est pas l'épine même l'expérience / de la fleur n'est pas la fleur...
L'épine et la fleur est suivi du texte Charlie s'en tire toute la vie avec le dire et le rire, poésie d'actualité tout en épines et en fleurs, écrit les 9 et 10 janvier 2015. Trois ans après les attentats de Paris, ce texte reste d'actualité, mais sa part universelle est plus flagrante avec le recul.
D'aucuns pourraient s'attendre à ce que ce moine bouddhiste d'illusion qui prétend être aussi un peu poète ??pour ajouter une illusion supplémentaire?? écrive sur les lotus?; mais voici que j'écris sur les roses?! Ce n'est pas une décision, mais le parfum des roses de mon jardin qui, un jour, m'y invita... fragrance des roses de Damas au Jardin de Mila dans la vieille lande vendéenne les roses de Landevieille ne sont pas de Landevieille la liberté est là dans les roses que l'on voit et dans celles qu'on ne voit... cherchez les roses trouvez les roses?? l'introuvable réalité des roses Illustration de : Aude Jessemin (couverture), Anne Auvinet, Adriana Bonomi, Isabelle Caduda, Marion Clavel, Dominique Malardé
La poésie est le moyen le plus efficace pour exprimer la pureté intrinsèque du monde et de l'esprit, mais aussi les choses de la vie dans toute leur diversité et leur simplicité naturelle.
Le chant de l'Oiseau rouge est poésie et c'est la seule trace qu'il laisse ; non pas dans le ciel, mais dans l'esprit, en partage et par amour. La poésie est aussi l'expression du Bouddhisme par excellence. L'auteur nous accueille sur la voie qui mène du profane au sacré.
Le Jardin de Mila fait référence à l'enseignement de Jétsün Milarépa (maître de renom du bouddhisme tibétain 1040-1123) Dans le jardin de Mila / un état pour tout / celui de nature Dans le jardin de Mila / chaussez des semelles de vent et vous saurez ce que non-soi veut dire Comment ne pas comprendre / l'enseignement si sage de l'humble et simple souplesse / l'enseignement du Y ?
Empreintes du temps dans la matière et l'esprit ainsi marqués, changés. Menacés ?
L'état naturel, on peut toujours en parler, et beaucoup en parlent en réifiant ses arabesques. On peut aussi y penser, et beaucoup y pensent, sans pourtant jamais comprendre ses arcanes.
L'état naturel, il s'agit surtout d'en faire l'expérience directe, instantanée. Et cette expérience est indissociable de celle de la nature de l'esprit. Elle peut aussi passer par celle de la nature dite « extérieure ».
C'est cet alliage naturel, entre l'intérieur de chaque être et l'environnement, qu'exprime ici l'alliage harmonieux entre les oeuvres de Dominique Malardé et les textes de Jigmé Thrinlé Gyatso.
Ce livre est une rencontre à l'estuaire du monde entre deux sensibilités humaines, artistiques et spirituelles, un enchantement pour le corps, le regard et l'esprit.
L'interrogation ouvre sur un monde, monde qui est l'envers solitaire de la nuit du monde et, comme tel, ouvre sur des lumières qui conjuguent à la fois connaissance et quête de sens. Le questionnement, attitude première et fondamentale en Franc-maçonnerie, fait pénétrer, à partir de la limite nocturne, l'espace où se pose l'échéance du pourquoi et du devenir. Qu'une pensée qui s'interroge retrouve le courage de la remise en cause, c'est évidemment un des signes sans nombre que notre chemin est une voie de retour et qu'il nous est donné comme une "voie".
Mais cette "voie" ne faut-il pas l'entendre comme la promesse d'une terre d'origine, d'un sol premier d'où naîtraient, c'est-à-dire se résoudraient, toutes les questions ? En replaçant l'expérience du questionnement au coeur de la pensée, nous devons savoir que nous interrogeons une origine, origine qui est une chance qui se présente comme rigoureuse car fondatrice. L'épreuve essentielle d'une pensée de l'origine à laquelle l'homme est voué depuis l'aube des temps, est une pensée qui est, absolument, et dans le même mouvement, une critique et une ontologie, une pensée qui pense la raison de notre être au monde.
Cette pensée, dont tout jusqu'à présent nous a détourné, mais comme pour nous mener jusqu'à son retour, de quelle possibilité nous vient-elle, de quelle impossibilité tient-elle son insistance, vers quel horizon nous conduit-elle ? C'est cette question constante à laquelle seront confrontés ceux qui voudront bien s'engager dans ce domaine de la pensée fondatrice, comme involontairement ceux qui s'en seront écartés, afin qu'un jour, se révèle à eux la "Clé d'or" donnant accès à la source lumineuse de la connaissance.
" Monseigneur Léon-Albert Terrier, avec une intelligence et un coeur sans cesse en éveil, accueillant à toute valeur, ennemi des préjugés et des positions rigides, était présent à tout ce qui va de l'avant...
" Cardinal Roger Etchegaray (qui fut son secrétaire particulier). Léon-Albert Terrier, Savoyard d'origine. Professeur au grand séminaire d'Annecy. Secrétaire diocésain des oeuvres et aumônier d'Action catholique. Curé-archiprêtre de Cluse. Puis évêque de Tarentaise, de 1938 à 1944, durant la période tourmentée de la, guerre, de l'occupation et de la résistance. Enfin, évêque de Bayonne (Béarn et Pays basque), de 1944 à 1957, à la période charnière de (après-guerre, avec le début des " 30 glorieuses ", les mutations sociales, l'affaire Finaly...
Ce long poème, d'une facture sobre et lumineuse, exprime la substance même de la philosophie bouddhique.
Dans le silence, la perception de la lumière intérieure peut grandir, jusqu'à l'illumination de la claire lumière.
Grâce à la lumière extérieure, les formes nous apparaissent à nous, êtres humains. Et dans les pratiques tantriques des visualisations, les syllabes sacrées et les formes pures sont lumière intérieure.
Une toile et douze encres de Jean-Louis Karcher, accompagnent en harmonie les Arpèges poétiques de Jigmé Thrinlé Gyatso.