quelles étaient les raisons qui avaient poussé léo gantelet à accomplir le pèlerinage bouddhiste des 88 temples : marcher seul, pendant 50 jours, sur une distance de 1400 km, autour de l'île japonaise de shikoku ? certes son expérience du chemin de compostelle, sept ans auparavant, n'était pas étrangère à cette décision.
il savait bien que dans cette nouvelle aventure, il retrouverait une grande partie de ce qui l'avait alors charmé. plus encore, il y voyait comme une suite de son chemin spirituel. faire le tour des multiples aspects de cette aventure personnelle fort exotique, c'est tout le sujet de l'ouvrage. léo gantelet décrit à la fois le chemin, le cheminement, et les états d'âme de celui qui chemine.
Le marcheur n'est pas un être social l'objet de son regard n'est pas d'apprécier ce qui lui est semblable, ses yeux ne s'arrêtent pas sur ce qui est droit devant mais sur ce qui est droit au-dessus.
Et s'il est nourri de mille petite choses, s'il est attentif aux mille petit pièges du chemin qui pourraient accentuer sa fatigue, ce sont autant de tremplins avec lesquels il joue pour considérer le monde. Léo Gantelet est de ceux-là. Lorsqu'il décide, un beau soir, de partir à pied pour Compostelle, son choix n'est motivé par aucun argument rationnel. Pourtant quelques mois plus tard, de Seynod près d'Annecy à Compostelle, sur 1900 km, 30 000 fois par jour pendant près de 90 jours, un de ses pieds passera devant l'autre.
Qu'est-ce qui fait " tenir le coup " à un marcheur " de l'âme " qui n'est pas un marcheur " en son corps " ? Un fragment de réponse est sans doute dans ces quelques mots : " Ce n'est pas moi qui marche, c'est le chemin qui glisse ". Quel culot ! de la part d'un Léo Gantelet qui prend ainsi la dimension de l'Homme, " fragile au milieu de tant de démesure ", dans un livre débordant d'humanisme, d'humour et d'émotions.
Cette nouvelle édition est enrichie d'un vade-mecum, de photographies et d'une relation du chemin de Gillonnay à Arles effectué ultérieurement.
" C'est un jardin extraordinaire ", comme aurait dit Trénet.
Une sorte de folie où s'exprime à la fois l'amour de l'art, la quête du Graal, la nostalgie du Paradis Perdu... Un chemin de vie qui se faufile à travers un peuple de sculptures chargées de symboles et de sens. Léo Gantelet nous conte la genèse et l'histoire de ce " Chemin Idéal " ; il nous fait vivre ses coups de coeur, ses intuitions, ses enchantements à travers ses découvertes, comme le site de Carrare et le village de Pietra Santa, la fondation Carzou et " le choc de Manosque ", la villa San Michele et l'indicible beauté de Capri...
Chemin de pierre, chemin intérieur, chemin vers l'idéal... c'est à ces promenades multiples que nous invite l'auteur.
Un inconnu, à demi-mort, venu s'échouer sur la plage d'une île lointaine.
Un passé qui resurgit par bribes de sa mémoire défaillante. On comprend que l'océan règne en maître dans les rêves et les désirs de cet homme et de ceux qui croisent son chemin.
« Hymne au lac », est une évocation des splendeurs du Lac d'Annecy comparé à six autres lacs du monde : Baïkal, Victoria, Titicaca... Ensuite, vient un dialogue poétique entre l'auteur et le Lac, intitulé « Poèmes du lac » (poèmes publiés dans le recueil « Dis-moi ! Lac...»). Enfin, la troisième partie présente des « Variétés », large sélection de poèmes pour la plupart inédits. (CD audio - Réf. AST022)
Sacré Félix !
Il s'appelait Archibengalazor...
Si, comme on dit, un prénom déteint sur le caractère de la personne qui le porte, il faut s'attendre à du truculent et du haut en couleur !
De fait, les tribulations de cet énergumène n'engendrent pas la morosité.
D'un continent à l'autre, du bonheur au drame, la même étoile veille sur lui.
Avec gourmandise, il trace une route magistrale en promenant son cul (sauf votre respect) d'une selle de cheval (canadienne) à une souche d'arbre (bien française).
" J'aime les nuages...
Les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages ". Ce murmure baudelairien, cet appel à nos rêves de voyages vibre à jamais dans l'âme des poètes. Voyageur et poète, Léo Gantelet - rêveur éveillé - au gré des mots, au fil de l'eau, ici davantage au gré de l'eau en allant au fil des mots, nous rappelle à sa manière notre mesure d'enfant. L'enfant que nous avons tous été, avide de ces escapades vers des horizons mystérieux qui nous ramènent toujours, pour nous le faire mieux aimer, à notre village, notre maison, notre jardin...
Léo Gantelet affiche un mérite particulier - qui devrait lui valoir un particulier succès - : substituer au cadre attendu du jardin, de la maison, du village, le lac, notre lac " toujours recommencé "... Des mots nus, simples, directs, bien portés, en contrepoint aux subtiles images de son miroir - ou de son double - Stéphane Gantelet... Philippe Tomasini
Dans la complicité de leur destin, l'homme et le cheval ont signé, ensemble, nombre de légendes, qui sont parmi les plus belles de l'Histoire.
Ce livre réunit vingt-trois textes puisés aux sources de la mémoire des siècles. On y retrouve Rossinante, la célèbre monture de Don Quichotte, Bucéphale, le fougueux cheval d'Alexandre le Grand, Crin Blanc, la licorne, le centaure, mais aussi, plus près de nous, Ourasi, l'invincible trotteur cher à Léon Zitrone, et Seabiscuit que tout le monde avait pris pour un tocard et qui subjugua l'Amérique des années 30 en gagnant des dizaines de courses, etc.
Vingt-trois légendes de la plume de Léo Gantelet, magistralement illustrées en couleur par Laurent Foucher et préfacées par Lucien Gruss dont les spectacles équestres sont connus dans le monde entier.