Mme Follavoine a décidé qu'on purgeait Toto, mais celui-ci déploie une diplomatie subtile à éviter la purge et il y réussit. De cette pièce jaillit une gaieté intarissable, claire et franche. Peut-être le plus grand succès du théâtre comique.
Avec Feydeau, au début du XXe siècle, le vaudeville retrouve toute sa vigueur. Il s'emploie à mettre en musique, selon une mécanique implacable de rebondissements comiques et grinçants, la bêtise et la muflerie du ménage désaccordé. Dans Mais n'te promène donc pas toute nue !, Feydeau expose la joyeuse déconfiture du mariage, pour le plus grand bonheur du spectateur voyageur.
FEU LA MÈRE DE MADAME comédie en un acte de Georges FEYDEAU, 2f. - 2h. - Durée : 1h20 - Yvonne vient d'apprendre que sa mère est décédée et accable de reproches son mari, Lucien, qui ne fut pas toujours bon pour la pauvre femme. Mais Lucien ne pense qu'à l'héritage qui va lui permettre de payer ses dettes. Douce illusion, hélas. Il y a eu erreur. La mère de Madame est toujours bien vivante.
NOTRE FUTUR comédie de Georges FEYDEAU 2 femmes - Durée : 30 mn Henriette de Tréville, jeune veuve, a organisé un bal au cours duquel elle espère que Monsieur de Neyriss osera se déclarer. Valentine, sa jeune cousine y arrive en avance pour lui confier son secret : elle est amoureuse et demande conseil à son aînée sans dire le nom de son prétendant. Quand elle s'y résout Henriette découvre naturellement qu'il s'agit du même homme. Scènes de jalousie, dispute. Mais le journal annonce de Monsieur de Neyriss épouse une riche héritière. Les deux femmes se réconcilient et se promettent de s'amuser le plus possible pour oublier leur futur.
"6f.-4h. ; décors : un salon chez Moulineaux. L'entre-sol rue de Milan ; durée : 1 h 45 Pour cacher un début de liaison avec une de ses clientes, le docteur Moulineaux se lance dans une cascade de mensonges, pirouettes et dissimulations face à sa femme, sa belle-mère, le mari de sa maîtresse, l'amante de celui-ci qui fut jadis la sienne. À force de rebondissement tout se termine à la satisfaction générale. Chacun retrouve sa chacune."
Pour cacher un début de liaison avec une de ses clientes, le docteur Moulineaux se lance dans une cascade de mensonges, pirouettes et dissimulations face à sa femme, sa belle-mère, le mari de sa maîtresse, l'amante de celui-ci qui fut jadis la sienne. À force de rebondissement tout se termine à la satisfaction générale. Chacun retrouve sa chacune.