« Cette traduction, à mon sens, est mutation, traduction dans la langue maternelle, selon des cadences très intimes, de la langue sourcière mal connue, celle des émotions et des intuitions. Il arrive que la prose se mue en poème. J'adhère à cet avis de Frédéryck Tristan : « La poésie n'est jamais fictive. » M.H.
Restituer la mélodie, les rythmes, les battements du coeur, la froideur géométrique, les clartés et les ténèbres de F. Garcia Lorca, en cherchant à préserver ce furtif « duende » gitan et andalou qui est toute son âme, c'est ce qu'a tenté Michel Host dans cette traduction nouvelle du Romancero Gitano.