La Savoie, poésies, par Constant Berlioz Date de l'édition originale : 1880 Appartient à l'ensemble documentaire : RhoneAlp1 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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Une colossale et complexe machine policière.
FBI. Trois lettres qui sonnent fort ! Les films d'action et les séries télévisées nous ont abreuvé d'agents fédéraux en prise avec le crime, tandis que les médias ne cessent de nous rappeler l'existence de la célèbre agence fédérale américaine.
Mais qui sont ces policiers dont la célébrité a franchi l'océan ? Leur recrutement et leur formation à Quantico en font-ils des hommes aguerris pour lutter contre les criminels de notre temps, ou des agents « formatés » pour accomplir des missions particulières ordonnées par l'administration centrale ? Comment le Federal Bureau of Investigation a-t-il évolué depuis sa création en 1908 ?
Cet ouvrage retrace l'évolution historique du FBI, étudie la façon dont un modeste service fédéral est devenu une colossale et complexe machine policière, qui étend son autorité sur la société civile et politique, aux États-Unis comme à l'étranger. On y lira l'histoire extraordinaire des « hommes de l'ombre » sur la piste des fameux gangs des années 1920 ou des cagoules blanches du KKK. On y verra aussi ces agents spéciaux, aux ordres de l'administration et d'un chef tyrannique, Edgar Hoover, pourchasser l'antiaméricanisme, la contestation sociale ou les réfractaires à l'uniforme. Enfin, on suivra l'auteur sur les voies de la science, de la réflexion humaine et de l'intelligence artificielle, afin de découvrir les instruments modernes que se donne le Bureau pour lutter contre la criminalité.
Le Languedoc connaît au Moyen Age une prodigieuse effervescence religieuse. Le catharisme s'y enracine, et des mouvements évangéliques - vaudois, béguins - s'y montrent actifs et entreprenants. La mémoire musulmane est présente dans l'imaginaire. Le judaïsme est d'une grande vitalité et la culture «folklorique» reste vivace. Une liturgie particulière et des pratiques de dévotion originales, notamment autour des relations avec l'au-delà, s'imposent. Un dense réseau monastique s'établit. En Languedoc s'exerce aussi la réplique de l'Église officielle à l'hérésie par saint Dominique et les Prêcheurs, la croisade et l'Inquisition.
Présenter et analyser les croyances et les pratiques religieuses du Midi médiéval dans leur diversité, dans leurs enjeux doctrinaux, politiques et sociaux, telle est l'ambition de cet ouvrage de synthèse, dû à une équipe internationale d'historiens et d'historiennes.
Avec les contributions de : Jacques Berlioz, Jean-Louis Biget, Jean Blanc, Anne Brenon, Louisa A. Burnham, Elie-Pascal Epinoux, Michelle Fournié, Daniel Le Blévec, Eric Palazzo, Philippe Sénac et Joseph Shatzmiller
Ce livre est une introduction à l'ontologie sociale, une branche de la philosophie qui analyse les structures profondes de la réalité sociale. Cette discipline connait un développement important dans la recherche. Ce livre constitue la première introduction de cette discipline en France.
Il permet de découvrir un champ de recherche philosophique situé au carrefour de plusieurs disciplines (sociologie, histoire, psychologie...), et qui aborde des problèmes centraux des sciences sociales : les liens entre le monde social et le monde physique, entre le social et la psychologie, mais aussi des éclairages sur la nature de la dynamique des groupes sociaux.
Mali a la beauté racée des princesses du désert. Sébastien est rochelais et mène une vie banale, sans histoire.
Deux âmes que tout oppose, se percutent. Le hasard et la magie d'une rencontre, un soir d'été sur le Vieux Port de La Rochelle. Fous d'amour, ils se lient à jamais en seulement quelques instants. Ils se découvrent, se dévorent, s'enivrent de leurs différences et se dessinent un lendemain. Mais trop vite, la réalité les rattrape brutalement, dans toute sa laideur et sa violence. Deux univers lourds de vécu et d'actualité se télescopent et s'affrontent. En fuyant sa banlieue parisienne, Mali peut-elle vraiment échapper aux chaînes des traditions dictées par les siens ? Sébastien est-il de taille à lutter contre la loi de ces quartiers qui rend inaudible les lois de la République ?
Une histoire poignante et magnifique, une écriture enflammée d'une rare élégance pour un roman qui ne laisse pas indifférent et donne juste envie d'Amour !?
Du travail de tous dépend le travail de chacun d'eux.
De leur parcours professionnel, ils font leurs titres de noblesse. Ils se sentent héritiers, continuateurs et passeurs d'une grande entreprise publique de service public.
Ils forment une famille, et cassent facilement la vaisselle.
Ils sont toujours attentifs à l'usager-citoyen, facilement circonspects face au client-roi.
Ils se sentent porteurs d'une mission unique, source d'amour-propre et d'orgueil, et renouvellent chaque jour la même prouesse collective.
Ils sont cheminots.
Journalistes de métier, cheminotes de passage, Ariane Verderosa et France Berlioz proposent dans cet ouvrage une enquête sociologique précise et imagée, étayée de témoignages vivants.
Loin des préjugés et des lieux communs, les deux auteures livrent un point de vue singulier, un éclairage à part, sur la communauté de travail des cheminots et montrent que contraintes spécifiques, règles sociales particulières et culture professionnelle unique sont indissociables.
Après l'empirisme logique, après Wittgenstein, Quine ou Goodman et d'autres, l'acte de décès de la métaphysique semblait signé. C'est le grand mérite de Frédéric Nef d'avoir, dans son oeuvre, repris patiemment les questions logiques, épistémologiques, ontologiques, théologiques, et de les avoir revisitées dans la lumière d'un questionnement métaphysique restauré, fécond dans son principe, varié dans ses approches. Approches dont on appréciera la grande richesse en lisant les contributions ici réunies en son honneur et où il est question de tropes et de substrats, de relations et de connexions, d'existence et d'inexistence, d'universel et de particulier, mais aussi de personne, d'identité, de tout et de parties, ou de quantification.
Avec les contributions de D. Berlioz, M. Cahen, F. Cayla, F. Clementz, A. de Libera, J. Dokic, F. Drapeau Vieira Contim, P. Engel, G. Guigon, J. Havenel, G. Kévorkian, B. Le Bihan, M. Le Du, P. Livet, F. Loth, J.-M. Monnoyer, R. Pouivet, Y. Schmitt, P. Simons et M. Vidal.
Dans la presse, en octobre 1789, on peut lire : « Jean Jacob, le bon vieillard, s'est présenté ; les membres de l'Assemblée nationale se sont levés et cet homme extraordinaire (proche de 120 ans), qu'on peut appeler le doyen des hommes, qui a vu trois règnes si différents - ceux de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI -, est venu s'asseoir au milieu des législateurs. » Cet étonnant destin exigeait une enquête historique. Retrouver les empreintes laissées par l'existence de Jean Jacob. Retracer sa vie d'infortune et de providence par les monts et les vallées du Jura. Comprendre comment s'est fabriquée sa célébrité et pourquoi il s'est soudain trouvé à Paris. Éclairer la portée symbolique d'une telle cérémonie du grand âge en politique.
Mais ce « supercentenaire » n'échappe pas à ces interrogations : Jean Jacob a-t-il vraiment vécu 120 ans ? Est-il un vénérable phénomène ou un imposteur ? L'enquête ici déployée au plus près des archives y répond. Car si l'on connaît l'usage politique que fit la Révolution de Jean Jacob, « doyen du genre humain », les faits n'en possèdent pas moins une implacable vérité.
Un cauchemar musical est une de ces réalités inqualifiables qu'on exècre, qu'on méprise, qui vous obsèdent, vous irritent, vous donnent une douleur d'estomac comparable à celle d'une indigestion, une de ces ?uvres chargées d'une sorte de contagion cholérique qui se glissent on ne sait comment, malgré tous les cordons sanitaires, au milieu de ce que la musique a de plus noble et de plus beau, et qu'on subit cependant en faisant une horrible grimace, et qu'on ne siffle pas, tantôt parce qu'elles sont faites avec une sorte de talent médiocre et commun, tantôt à cause de l'auteur qui est un brave homme à qui l'on ne voudrait pas causer de peine, ou bien parce que cela se rattache à un ordre d'idées cher à un ami, ou bien encore parce que cela intéresse quelque imbécile qui a eu la vanité de se poser votre ennemi, et que vous ne voudriez pas, en le traitant selon son mérite, avoir l'air de vous occuper de lui.
Être ou ne pas être, voilà la question. Une âme courageuse doit-elle supporter les méchants opéras, les concerts ridicules, les virtuoses médiocres, les compositeurs enragés, ou s'armer contre ce torrent de maux, et, en le combattant, y mettre un terme ? Mourir, - dormir, - rien de plus. Et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux déchirements de l'oreille, aux souffrances du coeur et de la raison, aux mille douleurs imposées par l'exercice de la critique à notre intelligence et à nos sens ! - C'est là un résultat qu'on doit appeler de tous ses voeux. - Mourir, - dormir, - dormir, - avoir le cauchemar peut-être. - Oui, voilà le point embarrassant. Savons-nous quelles tortures nous éprouverons en songe, dans ce sommeil de la mort, après que nous aurons déposé le lourd fardeau de l'existence, quelles folles théories nous aurons à examiner, quelles partitions discordantes à entendre, quels imbéciles à louer, quels outrages nous verrons infliger aux chefs-d'oeuvre, quelles extravagances seront prônées, quels moulins à vent pris pour des colosses ?
Le Train Jaune, c'est 63 km de lignes, 130 000 voyageurs par an et une histoire qui remonte à plus d'un siècle. Ce beau livre montre le Train Jaune dans sa dynamique actuelle, en tant qu'acteur du développement local. Il dresse le portrait des femmes et des hommes qui y travaillent, mais aussi des élus, des professionnels, des simples citoyens qui l'empruntent, le défendent ou tout simplement l'aiment.
Entre deux séjours à l'étranger où ses oeuvres connaissent un grand retentissement, Berlioz nous entraîne dans le tourbillon de la vie des théâtres et des concerts qui sévit à Paris dans les premières années du Second Empire.
Se succèdent à l'Opéra reprises et créations d'opéras de Verdi (Les Vêpres siciliennes), Halévy (Jaguarita l'Indienne), Gounod (La Nonne sanglante) tandis qu'à l'Opéra-Comique et au tout nouveau Théâtre-Lyrique s'affichent, à un rythme soutenu, des ouvrages dont le public est friand, de Reber, Massé, Clapisson, Grisar, Adam, Ambroise Thomas ou Eugène Gautier.
À cette activité lyrique foisonnante s'ajoutent les publications d'albums et de livres savants, l'émergence de sociétés musicales comme celle que fonde Pasdeloup, les concerts parisiens en tous genres où brillent Ernst, Vieuxtemps, Bottesini et tant d'autres, sans oublier les tournées triomphales à l'étranger « qui nous enlèvent nos étoiles ».
Enfin, signant anonymement un article de 1855, Berlioz prend le temps de se faire le chantre discret de son propre Te Deum, enfin joué à la veille de l'ouverture de l'Exposition universelle de Paris, tandis que, sur toile de fond de guerre de Crimée, il relate son voyage en Russie de 1847, exprimant sa reconnaissance aux Russes, qui l'accueillirent si chaleureusement.
Dans ce nouveau volume, la plume de Berlioz sait une fois encore captiver le lecteur en faisant revivre avec panache nombre de musiques et musiciens parfois tombés dans l'oubli et montrer ainsi toute la richesse de la vie musicale parisienne de l'époque.
Suite à un malentendu chez un distributeur d'alcools en Espagne, le secret si bien gardé de la fabrication de la chartreuse est révélé. Il tombe entre les mains d'un marchand de biens pas vraiment spirituel, mais ébloui par le potentiel immobilier et financier du monastère des frères chartreux.
Lucas, un ancien de l'Office national des forêts, qui arpente ce coin reculé du massif de la Chartreuse, va croiser par hasard le chemin de l'intrigant en question. Bénédicte, une journaliste bretonne « égarée » à Voiron, se trouve à son tour embarquée dans cette histoire aux nombreuses ramifications. En même temps qu'ils tentent de découvrir la vérité et d'infléchir le cours des choses, ils se confrontent à eux-mêmes : les enseignements qu'ils en tirent les guideront sur des chemins inattendus...
Une enquête menée tambour battant, qui mêle politique et vie spirituelle, gros sous et éthique douteuse, une promenade à travers les paysages grandioses de la Chartreuse, sur les routes d'Espagne et de Bretagne, à la rencontre de personnages atypiques et attachants.
Depuis sa création en 1821, l'École des chartes, vouée à la formation des conservateurs d'archives, de bibliothèques et de musées, a entretenu avec l'Asie un rapport singulier. Favorisé par la présence coloniale en Indochine et en Inde, il a également été nourri par les curiosités de ses anciens élèves (chercheurs, diplomates, administrateurs, archivistes). La création de l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) par le chartiste Louis Finot à la fin du XIXe siècle a symbolisé la force d'attraction du continent asiatique et de la richesse de ses cultures sur cet établissement de formation et de recherche original.Les quinze contributions de ce volume richement illustré s'attachent à reparcourir cette aventure intellectuelle commencée dès l'époque de l'indianiste et philologue Eugène Burnouf, issu de la première promotion de l'École des chartes. Diverses figures chartistes illustrent la diversité des approches disciplinaires unies par une méthode commune où la critique des sources prime, du consul explorateur Charles-Eudes Bonin à Georges Bataille. L'Indochine a constitué le laboratoire le plus fécond de la rencontre entre les Chartes et l'EFEO, faite d'édition, de collecte et de conservation de sources écrites et monumentales. L'histoire récente a enfin reconfiguré le dialogue original de ces deux institutions avec l'Asie autour de nouveaux enjeux et de nouvelles ambitions dont témoignent en particulier l'attention mutuelle accordée au patrimoine archivistique.
Cette oeuvre triple, écrite à quatre mains par Elisabeth Anscombe et Peter Geach, deux figures majeures de la philosophie britannique du XXe siècle, représente un témoignage exceptionnel de l'exigence philosophique de ses auteurs. Loin de se limiter à une introduction à Aristote, Thomas d'Aquin et Frege dont la réunion devrait suffire à elle seule à éveiller l'intérêt, elle présente au public francophone une nouvelle façon de pratiquer l'histoire de la philosophie.
On a, avec beaucoup de pertinence, opposé une tradition continentale à une tradition analytique : la première cherchant à déceler les problèmes philosophiques dans les textes pour en faire l'histoire ; la deuxième s'attaquant aux problèmes bille en tête à l'aide d'instruments formels telle que la théorie de l'argumentation ou la logique. Or ce livre nous invite à dépasser l'attitude commémorative ou exagérément admirative à l'égard des textes classiques, quitte à imputer à Aristote, Thomas d'Aquin ou Frege des obscurités, voire des inconsistances, dans la discussion d'un problème philosophique.
C'est ainsi que l'on échappe à l'archéologie intellectuelle à la française, qui, le plus souvent, conduit à un relativisme stérile et pour le moins regrettable.
Il a été longtemps difficile d'évaluer l'originalité et la nouveauté des inventions et découvertes leibniziennes touchant aux langages naturels et formels, car l'ampleur des enquêtes empiriques, la sophistication des analyses logiques sont un défi à l'historien et au philosophe.
Une rencontre internationale soutenue par l'European Science Foundation, à l'Université de Rennes 1 en mars 2002, a fait systématiquement le point sur ce secteur négligé des études leibniziennes, en portant attention aussi bien à l'analyse logique du langage naturel (réduplication, propriétés individuelles) qu'à l'étude de son expressivité (métaphore, langage mystique), avec l'objectif de fournir au lecteur un outil fiable.
Le langage n'est pas un domaine subalterne d'application des thèses majeures du système, mais un de ses foyers, où s'inventent les concepts les plus puissants, à l'épreuve de la contingence historique et naturelle. La modernité de Leibniz est d'avoir mis à l'épreuve la connexion intime de la logique et de la métaphysique au coeur de ce que l'humaine nature a de plus précieux et de plus fragile : l'expression des idées et des affects grâce à des traces plus ou moins évanescentes, toujours transitoires et donc frappées d'opacité.
Le projet de la langue universelle a peut-être été un échec, mais de cet échec sont nées la grammaire comparée, la sémantique des langues naturelles, la logique modale, l'étude de la fonction symbolique, bref des pans entiers de la modernité langagière et linguistique.
Dans ce mini traité à l'usage des mélomanes, l'auteur de la " Symphonie fantastique " passe en revue chacune des familles instrumentales de l'orchestre, commentant les caractéristiques de chaque instrument et celles des différentes voix humaines.
Hector Berlioz publia cet ensemble en 1841 et 1842 dans la " Revue et Gazette musicale de Paris ". Dans ces textes, il cherche avant tout à sensibiliser le lecteur à la diversité des sonorités et à leur utilisation musicale. De l'instrumentation montre également que Berlioz fut très tôt intéressé par les coloris instrumentaux. Ces écrits étonnants ont été regroupés ici pour la première fois en volume.