Nous sommes attachés aux oiseaux, depuis longtemps et par des liens de toutes sortes : par l'émerveillement, la curiosité, la chasse, les rites... Par la langue aussi, car la virtuosité des oiseaux et leur façon d'enchanter les paysages posent aux hommes la question de leurs propres langages, de ce que leur parole à eux sait déposer de bien dans le monde. L'histoire de la poésie est d'ailleurs en grande partie consacrée à dire et entretenir ces attachements.
Or voici que les oiseaux tombent, comme une pluie. En quinze ans, près d'un tiers des oiseaux ont disparu de nos milieux. On les entend mal. Ils se remplissent de virus, de plastique et de mauvaises nouvelles. Les comportements se dérèglent, et eux qui étaient les horlogers du ciel sont à leur tour déboussolés...
Alors on tend l'oreille, on essaie de traduire les alertes et d'écouter mieux.
Ce livre explore la force de ces attachements, et pense ce nouveau rendez- vous que nous avons avec les oiseaux, à présent qu'ils disparaissent. Il réfléchit à ce que c'est que se suspendre à ce qui tombe, à la manière dont cela fait tenir autrement au monde.
Il pose aussi qu'écouter mieux, cela engage notre parole et le soin que l'on saura prendre à nos propres phrases. Il tente donc de nouvelles manières de parler nature, par temps d'extinction : des manières d'exercer nos responsabilités de vivants parlants au beau milieu des paysages, avec des oiseaux à l'esprit, à l'oreille, dans la vue : avec des oiseaux plein la voix.
Quand on regarde la planète Terre de loin et dans l'ensemble de son histoire, c'est une planète de bactéries, de virus et de micro-organismes, qui n'ont cessé d'évoluer en symbiose.
C'est là l'essentiel de son histoire ; c'est là sa structure profonde.Nous-mêmes sommes au fond - comme tous les animaux et végétaux - des assemblages ultra-complexes de bactéries?; ces êtres microscopiques forment la basse continue de la vie sur Terre. Opérant une synthèse inédite qui articule l'échelle microscopique, l'échelle des individus vivants et l'échelle planétaire autour d'une conception de l'évolution rénovée par l'idée de symbiose (l'association intime, durable entre deux organismes différents), Margulis offre ici un nouveau tableau de la vie.Voici le récit complet, abordable, didactique, de la plus grande aventure connue?: l'apparition et le développement de la vie sur Terre. Qui marque aussi la lutte victorieuse d'une femme pour que le vivant soit pensé par ses relations de coopération, après de longues années de mise au ban de la communauté scientifique.L'ouvrage fondateur d'une des plus grandes biologistes du 20e siècle.
Avez-vous déjà entendu parler du podomètre de la fourmi, de l'art de la consolation chez les corbeaux, ou du drongo, un passereau machiavélique qui imite les cris d'alerte d'autres espèces afin de les faire fuir et de leur voler la nourriture ?
Les preuves d'une intelligence animale s'accumulent : la mémoire, l'aptitude à résoudre des problèmes, mais aussi la créativité, la sensibilité, et même la culture censée être la dernière barrière infranchissable entre l'être humain et l'animal.
En évitant le piège de l'anthropomorphisme, l'auteur raconte, de nombreux exemples à l'appui, cette recherche en plein bouillonnement.
Vous rabaisser est devenu un business. Vous dire que vous n'êtes pas assez intelligent, comme individu, comme population, rapporte énormément : on peut comprimer votre salaire, dévaluer votre parole, vous délester de vos droits de décision et d'expression, vous fermer des portes et, finalement, agir à votre place...
Avec l'avènement de l'intelligence artifi cielle, l'éternelle religion du Reste-à-ta-place a gagné un nouvel épouvantail. Hier, on vous disait : « Vous n'êtes pas assez intelligent » ; demain, on ajoutera : « Vous n'êtes même pas aussi intelligent que nos machines. » Toujours, on essaiera de restreindre vos libertés, c'est-à-dire vos choix, vos mouvements - sociaux, intellectuels -, vos aspirations, vos rêves.
Ce livre n'a qu'un seul objectif : rappeler que l'Humain est plus performant que ses créations et vous donner les moyens de vous défendre face à l'intelligence artificielle - certes fascinante, mais dépourvue de droits.
Les mots nous manquent pour dire le plus banal des paysages. Vite à court de phrases, nous sommes incapables de faire le portrait d'une orée. Il n'en a pourtant pas toujours été ainsi. Au temps de Goethe et de Humboldt, le rêve d'une « histoire naturelle » attentive à tous les êtres, sans restriction ni distinction aucune, s'autorisait des forces combinées de la science et de la littérature pour élever la « peinture de paysage » au rang d'un savoir crucial. La galaxie et le lichen, l'enfant et le papillon voisinaient alors en paix dans un même récit. Ce n'est pas que l'homme comptait peu : c'est que tout comptait infiniment. Des croquis d'Alfred Wallace aux « proêmes » de Francis Ponge, des bestiaires de William Swainson aux sonnets de Rainer Maria Rilke, ce livre donne à entendre le chant, aussi tenace que ténu, d'un très ancien savoir sur le monde - un savoir qui répertorie les êtres par concordances de teintes et de textures, compose avec leurs lueurs des dictionnaires éphémères, s'abîme et s'apaise dans le spectacle de leurs métamorphoses.
Plantes invasives, maladies émergentes, pertes de biodiversité : dans le sillage des déséquilibres créés par le monde moderne (ce qu'Anna Tsing appelle les « ruines du capitalisme »), une foule de vivants se met à habiter les écosystèmes de façon troublante.
Autour de la notion de « prolifération », l'anthropologue explore ici, en trois courts textes, les différentes facettes des multiples déséquilibres biologiques en cours.
Une invitation à découvrir ce que les espèces proliférantes peuvent raconter sur notre monde en plein bouleversement.
Insectopédie est un livre sur le vivant, à travers nos relations aux insectes : que faisons-nous d'eux, que font-ils de nous ?
Immense scientifique à la renommée internationale, Jane Goodall est à jamais celle qui a démontré que l'outil n'était pas le propre de l'humain. L'histoire de cette jeune femme vivant avec les chimpanzés en Tanzanie dans les années 50 avait fasciné le monde entier, mais il lui aura fallu des décennies pour faire entendre l'essentiel de sa découverte:l'être humain n'est pas le centre du monde, mais un individu «sapiens» parmi toutes les espèces vivantes. Cette révolution des mentalités qu'elle a engagée avant tous est désormais réactualisée par les événements dramatiques qui frappent la planète:le réchauffement climatique, la disparition des espèces végétales et animales, mais aussi la pauvreté accrue de populations. Dans ce livre, la célèbre messagère de la paix des Nations Unies s'appuie sur son parcours de vie pour livrer à notre réflexion ses raisons d'espérer. Elle en appelle à un nouveau code moral universel pour relever les défis que font peser les menaces environnementales sur l'ensemble du monde vivant et redéfinir les liens entre l'humain et la nature.
Oubliez la supposée naïveté du corbeau, la cruauté du loup ou la bêtise du rat et découvrez les capacités admirables des animaux telles que la science les connaît aujourd'hui.
Le grand éthologue Luc-Alain Giraldeau a revisité sept des magnifiques fables de Jean de La Fontaine. Sous sa plume, Le Lièvre et la Tortue illustre la course pour la survie contre les microbes les plus pathogènes, La Cigale et la Fourmi nous rappelle que l'exploitation est universelle et existe à toutes les échelles du vivant tandis que Le Pêcheur et le Petit Poisson révèle les fines prédictions économiques auxquelles se livrent abeilles, écureuils ou crabes.
Des héros populaires, des thèmes d'actualité, des informations inédites sur les intelligences animales avec, en prime, des leçons de vie, pertinentes et positives.
Un fabuleux bestiaire illuminé par la science.
Le sol que nous piétinons n'est rien de moins que l'origine du monde. Il héberge la plus grande fraction de la biodiversité et la plus grande diversité des mécanismes qui permettent le fonctionnement des écosystèmes. Ce n'est que très récemment que nous avons pris conscience de son importance et des menaces qui pèsent sur lui. Marc-André Selosse nous propose un périple souterrain pour découvrir le sol et mieux le comprendre
Encore aujourd'hui, la sexualité animale reste une énigme. Pourquoi est-elle assortie de pareilles incertitudes?? A-t-elle seulement pour objectif d'assurer efficacement la reproduction?? Et que vient faire le plaisir dans cette histoire qu'il complique assurément??
Et pourtant, 95?% des espèces animales ne pensent qu'à ça, et même la mouche jouit...
Suivant le fil de l'évolution, Thierry Lodé nous raconte dans ce nouveau livre la félicité du poulpe, l'extase du moineau et la volupté du capucin. On y découvre que dauphins, perruches et écureuils sont adeptes de masturbations intempestives. On y apprend que le tapir et le canard détiennent le plus long des organes, mais que le vagin et le clitoris des femelles font de leur mieux pour rester sur le terrain de jeu des amants. Ici, les oiseaux perdent leur pénis, là, les gorilles s'adonnent aux étreintes lesbiennes...
Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu'un simple produit de l'évolution, s'il en était le propulseur, contribuant, dans les faits, à la mise en place d'interrelations originales et à la biodiversité animale ?
Dans certaines langues comme le quechua ou le wolof, il n'existe pas de mot pour désigner la nature. Comme si les populations en contact régulier avec elle ne voyaient pas l'intérêt de la nommer, au contraire de nous, Occidentaux, majoritairement urbains. Mais quand on parle de « nature », de quoi parlons-nous au juste ?
La nature - l'ensemble du vivant sur Terre - ne se résume pas à des noms d'espèces, des chiffres et des courbes d'extinction. Elle est une communauté d'êtres qui vivent les uns avec les autres, parfois les uns contre les autres. Si on peut imaginer la nature sans humains, le contraire est impossible.
La nature n'est ni notre amie ni notre ennemie, mais elle est le socle de notre vie et de bien des aspects de sa qualité.
Dans ce livre, Anne-Caroline Prévot enquête sur nos multiples rapports à la nature et propose de nous y reconnecter, par tous les chemins possibles, quitte à mobiliser la science-fiction pour penser et finalement construire des futurs souhaitables pour toutes et tous.
La plupart des habitants d'un pays développé ne savent pas d'où vient l'eau qui coule au robinet, où partent les déchets jetés à la poubelle, quels types de sols sont sous nos pieds, quand est la prochaine pleine lune, quand planter quels légumes, quel oiseau chante le matin à nos fenêtres.
Parler de biorégion, c'est se demander où et avec qui nous vivons en ce sens large, pour réapprendre de ces lieux où nous sommes - et pour cohabiter avec d'autres vivants.
Une biorégion, c'est un lieu de vie où toutes les parties prenantes s'efforcent de vivre ensemble de façon pérenne. En repartant des bassins-versants, des microclimats, des types de sols, de la vitalité de la faune et de la flore, nos territoires habituels se redessinent.
Nathalie A. Cabrol a cinq ans lorsqu'elle regarde le premier homme poser le pied sur la Lune. Pointant du doigt l'écran de télévision, elle dit à sa mère que c'est ce qu'elle veut faire. Quand on la questionne sur sa vocation, elle répond qu'elle n'a jamais rien voulu faire d'autre. Aujourd'hui, après avoir participé à la mission Mars Exploration Rover de la NASA, elle dirige le Centre de recherche Carl Sagan de l'Institut SETI aux États-Unis, une organisation scientifique à but non lucratif qui cherche à comprendre et expliquer l'origine de la vie dans l'univers et l'évolution de l'intelligence. Mais elle est aussi une exploratrice des milieux extrêmes terrestres qu'elle étudie comme analogues à Mars au début de son histoire. Dirigeant des expéditions scientifiques de haute altitude dans les Andes, elle plonge dans des lacs comme celui du volcan Licancabur à près de 6?000 mètres pour comprendre si la vie a pu apparaître sur Mars et y laisser des traces.
À travers ses expéditions, elle tente de répondre à des questions qui nous habitent tous?: y a-t-il une vie au-delà de la Terre?? Qu'est-ce que la vie?? Mais si son regard tourné est vers les étoiles, cela ne l'empêche pas de considérer le changement climatique comme une priorité de sa recherche. Un plaidoyer pour une compréhension du monde et de l'univers comme un tout vivant.
Voyage aux frontières de la vie présente un renversement de perspective?: chercher sur la Terre les conditions d'une vie ailleurs. Vertigineux et dépaysant?! Le récit d'un parcours passionnant, exaltant, exemplaire. Au-delà de cette quête dans l'espace au travers de missions planétaires ou sur Terre dans des milieux extrêmes, c'est aussi l'histoire d'une exploration de soi-même.
J'ai aimé la littérature, j'ai aimé les sciences, j'ai aimé les arbres, mais pendant des années, je n'ai pas su allier les trois, chacun de ces amours allait son chemin, sans qu'ils ne parviennent à se croiser. Et puis un été dans les Pyrénées, marchant dans la forêt, c'est venu. J'ai eu envie de parler des arbres, parler à la fois de ce qu'ils sont et de comment nous vivons avec eux. J'ai commencé à écrire sur mon téléphone, en marchant, les gens que je croisais sur le sentier devaient me voir en citadin incapable de regarder autour de lui, alors que j'avais enfin trouvé la façon de raconter ce qui était là. Je veux parler de ces êtres extraordinaires avec qui nous partageons la Terre, qui sont vivants comme nous mais d'une autre façon, et avec qui nous avons une relation continue à laquelle nous ne pensons pas assez souvent, tant elle nous imprègne, tant elle est profonde. Nous sommes arboricoles au fond, nous vivons avec les arbres depuis toujours. Alors plutôt que d'en faire des êtres anthropomorphes, j'ai voulu dire leur étrangeté, connue par les sciences, mais aussi notre proximité par des anecdotes qui racontent cette place familière, eux auprès de nous, nous auprès d'eux. En prenant ces deux points de vue que la littérature peut mêler, je veux rendre hommage à ces compagnons de vie, à nos colocataires de la Terre, sans qui nous ne pourrions l'habiter.
La nature nourrit, guérit et offre mille services. Mais les sols cultivables s'épuisent, les abeilles disparaissent, compromettant la pollinisation, et donc la production de fruits et de légumes. Partout, les ressources se raréfient, et ce qui était gratuit devient soudain payant. Face à notre gloutonnerie, la nature peine à suivre.Si tous les Terriens vivaient comme les Américains, il faudrait quatre planètes pour répondre à leurs besoins. Or nous n'en avons qu'une:la nôtre...
La question de l'évolution est au coeur de la biologie et au centre d'une polémique entre créationnistes et évolutionnistes. Qu'en est-il de la botanique dans ce débat? Selon la vulgate darwinienne, l'évolution est le fruit du hasard, conjugué à la sélection naturelle des mutants les mieux adaptés. Loin de contester cette théorie, la botanique attire l'attention sur d'autres mécanismes, notamment le principe d'«associativité», capables d'expliquer les phénomènes auxquels sont soumis les végétaux.Résultat de cinquante ans de recherches et de réflexions sur le sujet, ce livre ouvre de nouvelles perspectives sur la compréhension du phénomène vivant.
"Remontez le temps jusqu'à l'ère secondaire (- 252 à - 66 millions d'années) et plongez dans un monde aquatique où de spectaculaires reptiles incluant des prédateurs géants n'ont rien à envier à leurs contemporains terrestres, les dinosaures !
Ce livre vous fait découvrir l'univers de ces fascinants animaux, retournés à l'eau quelques millions d'années après que les premiers vertébrés en sont sortis, et leurs étonnantes modifications tant anatomiques que physiologiques et comportementales.
Un voyage étourdissant, 20 000 lieues sous les mers et durant 180 millions d'années, à la rencontre des ichthyosaures, plésiosaures, mosasaures et bien d'autres ! Si aujourd'hui ne subsistent que quelques tortues et serpents marins, ce livre richement illustré vous permet de découvrir le passé glorieux des reptiles marins et leur extraordinaire diversité."
Il y a 66 millions d'années, les créatures les plus redoutables de la Terre disparaissaient. Aujourd'hui encore, les dinosaures restent l'une des grandes énigmes de notre planète, et c'est à leur histoire longue de près de 200 millions d'années que s'attache ce livre. Dans ce récit captivant (augmenté de plus de 70 illustrations et photographies originales), le jeune paléontologue américain Steve Brusatte (qui s'est imposé comme l'un des meilleurs spécialistes du domaine en découvrant 15 nouvelles espèces) expose de façon vivante et magistrale l'histoire des dinosaures ; il révèle leurs origines mystérieuses, leur expansion spectaculaire, leur étonnante diversité, leur extinction foudroyante et leur étonnant héritage.
En s'appuyant sur ses propres découvertes ainsi que sur les recherches de ceux qui tentent de percer les derniers secrets de ces étonnantes créatures, Brusatte retrace l'évolution des dinosaures depuis leurs modestes débuts au Trias jusqu'aux géants qu'ils sont devenus ; des milliers d'espèces sont apparues dans l'intervalle, comme les emblématiques tyrannosaure, tricératops ou vélociraptor, et ceux, ailés et à plumes, dont sont issus nos oiseaux modernes.
Tous ou presque se sont éteints lorsqu'un astéroïde géant a frappé la Terre, un événement qui résonne aujourd'hui encore alors que nous sommes nous-mêmes confrontés à une "sixième extinction" . Un best-seller mondial, un véritable succès public et critique. "Un chef d'oeuvre de littérature scientifique". - Washington Post "Le meilleur livre sur le sujet depuis les années 80. Passionnant". - Sunday Times "Superbement illustré.
Les progrès de la science et les découvertes de nouveaux fossiles changent à jamais notre vision des dinosaures. Ce livre exceptionnel basé sur les travaux scientifiques les plus récents nous dévoile ce à quoi ressemblaient réellement les dinosaures. En 2021, ce monde perdu se pare de plumes et de couleurs vives. Fascinant ! On en est sûr aujourd'hui : les dinosaures ne ressemblaient pas à ce que nous croyons.
Du Sinosauropteryx, le premier dinosaure dont les motifs de couleur - ; une queue rayée de roux et de blanc - ; ont été identifiés en 2010 par l'équipe de Michael J. Benton à l'université de Bristol, aux recherches récentes sur le mélange de plumes et d'écailles du Kulindadromeus, cet ouvrage vous surprendra et remettra en question tout ce que vous pensiez savoir sur l'apparence et le mode de vie des dinosaures.
Chaque chapitre se concentre sur une espèce particulière et s'ouvre par une somptueuse illustration qui donne vie aux dernières avancées scientifiques, grâce au talent de Bob Nicholls, célèbre paléo-artiste. Le texte d'accompagnement explique comment les paléontologues ont pu déterminer de nouveaux détails tels que les motifs de la peau et les couleurs des plumes de ces animaux qui vivaient il y a des millions d'années.
Un livre unique.
Si un extraterrestre collectait les formes de vie souvenir pour représenter la vie sur Terre, lesquelles choisirait-il ? C'est la question à laquelle cet ouvrage répond.
Chaque forme de vie explique un aspect clé de la vie sur Terre. De l'éponge, qui semble être une plante mais qui est un animal, à la tortue à carapace molle, presque éteinte et considérée comme unique et extrêmement précieuse. Ces exemples révèlent comment la vie elle-même est organisée à travers le temps et l'espace, et comment l'humanité domine toujours plus cette vision.
«Il était environ trois heures du matin lorsque le résultat de mes calculs apparut devant moi. Agité, je quittai la maison et me mis à marcher dans la nuit. Après avoir grimpé au sommet d'un rocher surplombant la mer, j'attendis le lever du soleil. J'étais profondément troublé. J'avais la sensation de regarder, à travers la surface des phénomènes, vers un intérieur d'une étrange beauté.»Été 1925. Isolé sur l'île perdue d'Helgoland en mer du Nord, Werner Heisenberg a un éclair de génie:l'idée qui fonde la théorie des quanta. Avec Paul Dirac, Wolfgang Pauli et d'autres (très) jeunes physiciens, il en deviendra l'un des pères. Un siècle plus tard, la théorie fonctionne à merveille puisqu'elle rend compte du monde, de la couleur du ciel aux neurones de notre cerveau, en passant par le fonctionnement de nos ordinateurs et l'origine des galaxies. Son sens profond, en revanche, nous échappe toujours...Dans son nouvel opus, Carlo Rovelli se fait volontiers passeur pour mieux nous raconter la «quantique» et en proposer aussi son interprétation personnelle, fruit d'une vie de recherche. Avec ce merveilleux message:la réalité est profondément différente de ce que nous imaginons.
A quoi tiennent les grandes découvertes ?
Parfois, il suffit d'une rencontre séminale, d'une lecture inattendue, d'une intuition floue, voire d'un peu de chance pour que tout bascule...
C'est ce récit intime qu'ont confié à Fabienne Chauvière dix chercheurs de renom, médaille Fields, prix Nobel, Académicien, professeur au Collège de France, etc. Tous membres actifs ou honoraires de l'Institut universitaire de France, ils couvrent un large éventail de discipline.
« Voir son cerveau est une expérience émouvante et intime.
En trente-cinq ans de recherches, j'ai vu la boîte crânienne rendue transparente, les pensées devenir décodables, les maladies céder à un début de compréhension. J'ai participé à la genèse des premières théories mathématiques qui expliquent comment relier la conscience et son substrat matériel.
C'est cette aventure intellectuelle en plein essor que j'ai voulu raconter ici, en partageant avec vous une centaine d'images spectaculaires de la conquête du cerveau. ».
S. D.