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LE PETIT MONDE DE L EDITION
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L'ordinaire de la littérature : Que peut (encore) la théorie littéraire ?
Florent Coste
- Fabrique
- 5 Avril 2024
- 9782358722759
Qu'on ne s'y trompe pas : la théorie littéraire n'a rien à voir avec une recension entomologique des espèces de la littérature; ni avec une pulsion de rangement policière qui lui ferait mettre en ordre le champ littéraire. On est passés à autre chose : à rebours d'un formalisme desséchant qui l'aurait coupé du réel, on pense plutôt la théorie comme l'occasion d'une promenade gentiment humaniste donnant l'occasion de prendre un bon bol d'air littéraire et de s'ouvrir éthiquement au monde. Comme cela n'a pas suffi, on a beaucoup réfléchi ces dernières années aux belles intentions de la littérature de se remobiliser dans l'arène politique, de ne pas y faire de la figuration ou de ne pas y compter pour du beurre. Au point parfois d'en faire un mantra consensuel, voire paradoxalement dépolitisant (cf. Olivier Neveux, Contre le théâtre politique ou Contre la littérature politique). La théorie littéraire n'a pas manqué elle aussi d'amplifier ce découplage entre ce que la littérature dit qu'elle fait et ce qu'elle fait vraiment. L'ordinaire de la littérature inspecte les conditions logiques et politiques dans lesquelles la théorie littéraire s'est récemment écrite - croyait-elle hors de toute idéologie, alors qu'elle en relayait l'air de rien d'autres, idéalistes et libérales. Frileuse à assumer des tâches critiques contre ce que la littérature prétend faire dans l'ordre politique qu'on nous fait vivre, elle a pris le pli - par déférence, par complaisance ou par scrupule professionnel - de passer les plats de la littérature contemporaine, sans avoir rien à y redire, ni sans en pointer les duplicités ou les inconséquences.
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Cet essai entend jeter un regard contemporain sur un phénomène de plus en plus profus et sauvage : les prix littéraires.
A priori, l'idée même de ces prix offusque la raison. Elle rappelle les mauvais souvenirs normatifs de sélection à l'école ; elle établit une compétition de tous contre tous ; elle financiarise et hiérarchise ce qui devrait être la liberté criarde de créer en sautant hors du rang.
Pourtant, l'invention des frères Goncourt d'un prix non académique, décerné depuis 1903 au meilleur roman de l'année par un cénacle d'hommes - et aujourd'hui de femmes - de lettres, s'est non seulement pérennisée mais a servi de modèle, en France comme à l'étranger, pour de nombreuses récompenses du même type. On compte maintenant entre 2000 et 5000 prix dans notre pays, distribués par des jurys qui se révèlent de plus en plus éloignés du fait littéraire. Dans une moindre mesure la même prolifération s'observe à l'étranger. Tout au long du vingtième siècle, ces récompenses qui constituent essentiellement un mode parallèle de financement de la littérature, n'ont cessé d'être vilipendées par nombre d'écrivains et de critiques qui les ont entre autres accusées, non sans quelque motif valable, d'opacité et de corruption. Peine perdue. En 120 ans, les prix littéraires ont réussi à structurer la littérature au risque de la gadgétiser. -
Fabrice Chillet se fait voler un livre dans une brasserie, 'L'Été, deux fois', publié aux Éditions de Minuit, fin des années 1980. Notre auteur part en quête pour retrouver ce roman qui se révèle aussi évanescent que fascinant. Entre portes closes et chausse-trappes, tout semble un temps se dénouer grâce au mystérieux Daban. Gardien du temple et ultime détenteur d'un roman unique et introuvable dont l'auteur semble sans cesse se dérober. Ainsi naît une fascination littéraire, ainsi naissent les fétiches dans ce jeu de mise en abyme.
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La plus secrète mémoire des hommes
Mohamed Mbougar sarr
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 1 Février 2023
- 9782253937715
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938, Le Labyrinthe de l'inhumain. On a perdu la trace de son auteur, T.C. Elimane, disparu depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Fasciné, Diégane se lance sur la piste de celui qu'on surnommait le « Rimbaud nègre ». Du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ?
Tout en menant cette quête qui l'accapare, Diégane, fréquente un groupe d'auteurs africains en exil, et rencontre deux femmes remarquables : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda...Son inventivité, son audace et l'intransigeance de sa langue font de ce livre, qui confronte nécessités de vivre et d'écrire, une déclaration d'amour à la littérature. Laëtitia Favro, Lire.Un joyau de savoir-faire qui vous enchante. Marianne Payot, L'Express.Ce roman vous emporte comme un fleuve en cru. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.PRIX GONCOURT 2021.PRIX TRANSFUGE DU MEILLEUR ROMAN DE LANGUE FRANÇAISE 2021. -
La septième fonction du langage
Laurent Binet
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 31 Août 2016
- 9782253066248
« Il a rencontré Giscard à l'Élysée, a croisé Foucault dans un sauna gay, a vu un homme en tuer un autre avec un parapluie empoisonné, a découvert une société secrète où on coupe les doigts des perdants, a traversé l'Atlantique pour récupérer un mystérieux document. Il a vécu en quelques mois plus d'événements extraordinaires qu'il aurait pensé en vivre durant toute son existence. Simon sait reconnaître du romanesque quand il en rencontre. » Roland Barthes meurt renversé par une camionnette le 25 février 1980. Et s'il s'agissait d'un assassinat ? Dans les milieux intellectuel et politique de l'époque, tout le monde est suspect. Jacques Bayard, commissaire de son état, et Simon Herzog, jeune sémiologue, mènent l'enquête.
Remarquable ! François Busnel, L'Express.
On dévore, entre rire et gourmandise intellectuelle. Fabienne Pascaud, Télérama.
Fou, drôle et étourdissant.Thomas Mahler, Le Point.
Prix Interallié 2015 Prix du Roman Fnac 2015 -
« Comédie d'automne constitue le sixième et dernier épisode de « La vie poétique ». Je travaillais au kiosque quand « le tournant de la rigueur » nous a précipités dans une course à l'argent. Parmi les habitués se trouvait un homme d'une soixantaine d'années, Albert, dont j'appris au fil du temps qu'il était rentier, d'où son intérêt pour la seconde édition du Monde et des cours de la bourse. Spécialiste de Stendhal, il sera mon premier lecteur, et un conseiller avisé. Il est un des trois personnages centraux du livre. Avec ma mère qui ne vit pas d'un bon oeil la parution des Champs d'honneur, et encore moins l'attribution à son fils du prix Goncourt. Ce qui nous amène à cette « comédie d'automne ». On pourrait croire que le prix récompense le seul mérite d'un livre. Ô naïveté, les arcanes de l'édition ne fonctionnent pas sur des critères aussi élémentaires. C'est oublier les intérêts économiques, les rivalités, les ambitions, de sorte que les jurés du prix, dont la probité aux yeux de la presse était sujette à caution, furent très contents de pouvoir l'attribuer à un innocent n'ayant rien à voir avec le milieu, qui plus est auteur d'un livre paru aux très austères et vertueuses Éditions de Minuit. L'entreprise de blanchiment était parfaite. Le troisième personnage crucial, car c'est par lui que le livre existe, c'est l'éditeur. Moins détaché qu'il n'y paraît. Et le narrateur ? Tout d'abord spectateur, venant d'une époque où ce genre de prix était discrédité, il assiste depuis son kiosque à cet étrange ballet de journalistes, de curieux, de rumeurs, de caméras de télévision, sans se sentir vraiment concerné. Le moment venu, ce ne sera pas aussi simple. Mais c'est bien grâce à ce livre qu'il fit la connaissance de deux hommes merveilleux : Bernard Rapp et Robert Doisneau. Ensuite, ce n'est plus la même histoire. »J.R.
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Ils sont morts à quelques semaines d'intervalle : d'abord le père, puis la vieille tante de celui-ci, enfin le grand-père maternel. Mais cette série funèbre semble n'avoir fait qu'un seul disparu : le narrateur, dont le vide occupe le centre du récit. C'est à la périphérie et à partir d'infimes indices (un dentier, quelques photos, une image pieuse) que se constitue peu à peu une histoire, qui finira par atteindre, par strates successives, l'horizon de l'Histoire majuscule avec sa Grande Guerre, berceau de tous les mystères.
Les Champs d'honneur constitue le premier volet d'une suite romanesque qui se poursuit par Des hommes illustres (sur la figure du père), Le Monde à peu près (sur le deuil du père) et Pour vos cadeaux (portrait de la mère), et qui se clôt avec Sur la scène comme au ciel (la cérémonie des adieux), l'ensemble composant une sorte de livre des origines. -
" La vie, c'est dommage, ne peut pas toujours être une comédie. " - Finaliste du prix Interallié - Sélection du Grand Prix du roman de l'Académie française 2023 - Sélection Prix littéraire des Hussards --- Lorsque Paul le provincial rencontre Henri le Parisien, c'est l'amitié immédiate. Ils sont étudiants et s'imaginent des destins flamboyants. Devenu un journaliste dilettante, Henri découvre les arrière-cuisines de la presse et de l'édition. Paul publie un premier roman ambitieux - que personne ne lit. Malgré cet échec, un éditeur rompu à tous les coups lui propose d'écrire dans l'ombre les best-sellers des autres. Mais peut-on prêter sa plume sans venre son âme ?
Dans un Paris dont la cruauté pousse à la mélancolie ou au détachement, même l'amitié est mise à l'épreuve ; tout autant que l'amour, dernier carrefour des illusions. Paul et Henri s'étaient rêvés grands écrivains, ils ne seront jamais que de petits farceurs... -
L'édition est la grande absente des analyses du rôle de l'industrie des relations publiques dans l'« éternel combat pour le contrôle des esprits ». Pourtant, comme les autres médias, le secteur est depuis longtemps aux mains de grands groupes, et il remplit la même fonction dans le maintien de l'ordre idéologique. Suivant la logique de croissance par acquisition : chacune prépare la suivante, les grands éditeurs perpétuent l'existence d'un type d'acteur qui, du seul fait de sa taille et de son mode d'organisation, forge un monde social et économique face auquel les idées de changement ne pèsent pas grand-chose. La distinction artificielle entre « groupes de communication » et « groupes éditoriaux » occulte le rôle de ces entreprises dans une société à caractère de masse : transformer les lecteurs en consommateurs et limiter la capacité d'agir du plus grand nombre. Un phénomène qui va en s'amplifiant. Écrit par un éditeur, ce livre propose à la fois une anti¬légende de l'édition et les bases d'une réflexion sur les responsabilités sociales et politiques de tout métier. Alors que Madrigall a racheté Minuit et qu'Editis est sur le point d'absorber Hachette, une nouvelle édition s'imposait !
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Il n'y a pas meilleur endroit que la campagne pour écrire des polars ruraux. C'est pour cette raison que Gabert s'exile dans la Haute-Loire pour inventer en paix les horreurs de son monde noir. Il va découvrir la vie au village, les vérités de la grosse Claudine, les désarrois de Lune, les jeux de Marsou le Preste, et la verdeur de la petite Magali. Il apprend un nouveau rythme et de nouvelles façons d'être, mais de loin, Jeune-Vieille et Paris veillent sur lui.
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Le corps des libraires Tome 2 : autres histoires de libraires remarquables
Vincent Puente
- La Bibliotheque
- Les Billets De La Bibliotheque
- 8 Septembre 2023
- 9791093098685
Les libraires se sont réjouis du Corps des libraires et le titre a séduit près de 3000 lecteurs. Personne n'avait encore raconté le métier avec autant d'extravangance et de « mentir-vrai ». Avec Le Corps des libraires II, Vincent Puente poursuit sa géographie de la confrérie des libraires. C'est une suite, mais aussi une expansion.
L'imaginaire est sans frontière. Et l'on découvre que l'activité de libraire peut aussi se pratiquer en mer (Le Barbro et les marins-libraires), ou sur la terre ferme, à Poitiers par exemple, mais dans une rue au caractère flottant et incertain, à Oslo dans une obscure librairie dont les curieux visiteurs sont nommés « orpailleurs » ou à Kyoto au fond d'une maison de thé. Vincent Puente construit des labyrinthes dans lesquels il attire son lecteur. Le libraire est un être qui aime les « sentiers qui bifurquent » et Vincent Puente un brouilleur de frontières. L'écrivain, qui est aussi peintre, illustre cet atlas très spécial de 6 dessins, aussi singuliers que ses textes -
Un événement : quarante ans après l'Affaire Ajar, le dernier témoin et protagoniste de cette légendaire invention littéraire, celui qu'on appelait Émile Ajar, prend la parole. Paul Pavlowitch, cousin de Romain Gary, se souvient de ceux qui ont partagé sa vie, les deux icônes Romain Gary et Jean Seberg. Il raconte le destin magnifique et terrible de ces deux personnalités extraordinaires. En toile de fond de cette vie intime, est dépeinte avec une grande précision documentaire, la seconde moitié du Vingtième siècle depuis la jeunesse de Gary et celle de Seberg, de la Lituanie aux États-Unis, période emplie de conflits armés, de répression puritaine et politique, de racisme mais aussi de liberté.
L'auteur fait revivre ces personnes tant aimées, parcourt sa mémoire et ses carnets de notes de toujours, rassemble les pièces de leurs existences et donne des clefs pour comprendre comment ces deux êtres d'exception ont tant brillé avant de disparaître tragiquement.
Un texte puissant littérairement qui célèbre le souvenir d'une « tribu » telle que la nommait Gary, une extraordinaire famille qui a bousculé l'histoire de la littérature française. -
«Un classique est un livre qui n'a jamais fini de dire ce qu'il a à dire.» Pour comprendre qui nous sommes, Italo Calvino nous invite à lire ou relire les chefs-d'oeuvre de la littérature universelle. De Xénophon à Borges, en passant par Homère, Balzac, Dickens, Flaubert, Tolstoï, Queneau et Ponge, suivez le guide. Un livre intemporel, enfin réédité.
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A l'heure où fleurissent les « journaux de confinement », signant pour la plupart l'appartenance des écrivains à cette classe sociale qu'on a désormais coutume d'appeler « déconnectée », Johan Faerber s'interroge sur cette figure étrange, se rêvant en grand témoin de son temps - mais depuis sa maison de campagne.
Quand le désastre de la pandémie éclata, les Journaux de confinement fleurirent comme autant de bruyères à la Toussaint. Car comment la littérature, qui aime tant se mesurer à l'histoire, pouvait-elle rester silencieuse devant cette tragédie ? Mieux encore : la littérature n'était-elle pas, en définitive, la seule à pouvoir rendre compte d'un événement d'une telle ampleur dans toute sa complexité et toute sa puissance de sidération ?
Quand la marche du monde se fait tumultueuse, la France, comme par réflexe, en appelle à ses écrivains. Grands si possible.
Mais qu'est-ce qu'un « Grand écrivain » ? Comment se construit, entre écriture et politique, cette figure légendaire ? Et quel insatiable sinon coupable désir se propose-t-elle d'assouvir ?
Convoquant Michel Houellebecq, Virginie Despentes, Sylvain Tesson, Emmanuel Carrère ainsi que Sartre, Zola ou Hugo notamment, ce livre tâche de décrypter ce mythe bien français, et les fatales névroses qu'il engendre.
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Réactions françaises : enquête sur l'extrême droite littéraire
Francois Krug
- Seuil
- Documents
- 31 Mars 2023
- 9782021500806
Une enquête implacable sur la compromission avec l'extrême droite de toute une génération d'écrivains français.
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Dès les premières pages, il sait. Il est comme un chasseur qui suit une trace. Concentré, recueilli, il passe deux doigts de la main gauche sur sa lèvre supérieure. C'est un acte précieux, délicat, doux. Il est tout entier là, dans ce rituel.
Il est drôle, irrévérencieux, de mauvaise foi.
Flamboyant au charme fou, un peu voyou, il marque mal.
Il incarne la Maison. Autour de lui, une famille d'auteurs.
Les livres qu'il publie sont comme ses enfants, il les porte, les protège, les défend. Il est l'Éditeur. Et, comme la littérature, il résiste à toute définition.
Il s'appelait Jean-Marc Roberts. Voilà dix ans qu'il a tiré sa révérence. À travers son souvenir, Capucine Ruat, éditrice auprès de lui durant quinze ans, raconte l'édition, cette passion brûlante. Et, sous sa plume subtile, ce créateur inclassable rejoint enfin la tribu des personnages de roman. -
Un portrait de femme moderne, active, rebelle, qui fait bouger les lignes, voilà ce que cherchent tous les éditeurs pour la prochaine rentrée littéraire. Et parmi eux, Delafeuille a intérêt, s'il veut garder son poste, à dénicher le livre qui sera au centre de l'attention en septembre. Mais contre toute logique commerciale, le roman qui l'attire vraiment est celui de Luc, auteur un rien misogyne auquel il est depuis longtemps lié. L'écrivain a décidé de consacrer son texte à Delphine, sa femme, et cette dernière que Delafeuille rencontre dans la vraie vie, devient son obsession. Pourtant, tous - directrice commerciale sans scrupule, libraire philosophe, étudiante inspirée - sont là pour lui rappeler les règles du jeu : aucune chance que cette histoire s'achève par une idylle entre l'éditeur et la femme de l'auteur.
Le Livre de la rentrée dresse un portrait drôle et acide de notre époque, de ses combats et de ses modes. Dans ce roman où le réel et la fiction s'entremêlent, Luc Chomarat se joue de la littérature et nous offre un hymne à la lecture et à l'imaginaire. -
«Le monde des théories n'est pas le mien. Ces réflexions sont celles d'un praticien. L'oeuvre de chaque romancier contient une vision implicite de l'histoire du roman, une idée de ce qu'est le roman. C'est cette idée du roman, inhérente à mes romans, que j'ai fait parler.» Milan Kundera.
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Julio, professeur de littérature aux États-Unis, vit loin de son pays natal. Il reçoit un jour une lettre d'un genre un peu spécial dans laquelle il apprend qu'une de ses amies, l'écrivaine Aliza Abravanel, vient de mourir et qu'elle a exigé, comme dernière volonté, que Julio édite son ultime manuscrit. Elle y raconte, entre autres, le destin de son père, un homme fasciné par l'oeuvre d'un anthropologue ayant lutté contre la disparition des cultures indigènes, et qui a travaillé sur Nueva Germania, une colonie nazie (bien réelle) fondée par la soeur de Nietzsche au coeur de la jungle paraguayenne. L'édition de ce texte et l'éclaircissement des mystères qu'il renferme emmèneront Julio (et le lecteur) dans une communauté d'artistes en Argentine, une ville oubliée du Guatemala, en Amazonie et aussi, bien sûr, à Nueva Germania. Construit comme un fascinant jeu de miroirs ou une chasse au trésor, Austral s'interroge sur ce qui survit de nous malgré les bouleversements de l'histoire, sur la nécessité de la mémoire et de l'écriture dans un monde qui court à sa perte, sur les traces et les voix qui demeurent, recouvertes par l'oubli. Avec ce roman polyphonique tressé d'innombrables récits, Carlos Fonseca confirme sa place parmi les écrivains hispaniques les plus marquants de sa génération.
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Qui a tué Nola Kellergan?
À la fin de l'été 1975, à Aurora, dans le New Hampshire, Nola Kellergan, une jeune fille de quinze ans, disparaît dans des conditions mystérieuses.
Au printemps 2008, à New York, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur. Dans l'espoir de retrouver l'inspiration, il s'installe pour quelques semaines à Aurora, auprès de son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays.
Peu après son retour à New York tout bascule : le cadavre de Nola Kellergan est retrouvé dans la propriété de Harry Quebert. Celui-ci, accusé du meurtre de la jeune femme, est immédiatement arrêté par la police.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener sa propre enquête. Il va rapidement être dépassé par les évènements. -
Ils et elles ont publié quelques grands noms de la littérature. Découvert de nouveaux auteurs et autrices et contribué à faire redécouvrir des oeuvres du passé.
Pourtant, leur travail reste souvent méconnu.
Éditeurs de notre temps rassemble huit entretiens avec les responsables des éditions Tristram, Zoé, Allia, l'Olivier, Zulma, Finitude, Corti et La Contre Allée.
Des maisons ayant chacune une identité propre et qui contribuent (avec d'autres !) à la diversité du paysage littéraire français, à une époque où le secteur de l'édition est marqué par une forte concentration.
Dans ces entretiens, ils et elles abordent avec passion toutes les questions liées à leur métier : le choix des textes, le travail éditorial, les rapports avec les auteurs, les aspects techniques et économiques, les prix littéraires, la transmission...
Parus dans le magazine culturel Novo entre 2021 et 2022, ces entretiens apporteront un éclairage inédit à celles et ceux qui s'intéressent à la façon dont les livres trouvent leur chemin jusque sur les tables des libraires. -
Sommes-nous ce que nous lisons ?
George Orwell
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 13 Avril 2022
- 9782755508239
« C'est lorsqu'on commence à entretenir une relation professionnelle avec les livres que l'on découvre à quel point ils sont généralement mauvais. »
Ce recueil inédit présente quatre textes sur le livre et la lecture écrits par l'auteur de 1984. Nourri de ses expériences de lecteur, de critique littéraire et de libraire, George Orwell y déploie son génie visionnaire allié à un humour ravageur.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé -
Pourquoi lire est un livre de lecteurs avant d'être un livre d'écrivains.
À l'occasion de son soixante-dixième anniversaire, la maison d'édition allemande Suhrkamp a demandé à certains de ses auteurs de répondre à cette question très simple. Les éditions Premier Parallèle ont choisi de reprendre une partie des textes publiés alors et de poursuivre cette initiative en posant la même question à d'autres auteurs. Sur un ton tour à tour personnel ou plus théorique, les auteurs rassemblés ici nous parlent de la lecture de manière inattendue. Souvenir d'enfance qui marquera sa vie d'écrivaine pour Annie Ernaux, nécessité de faire résonner le réel pour Hartmut Rosa, éloge des turbulences littéraires pour Sybille Lewitscharoff, vertus politiques de la lecture à une époque de « modernité régressive » pour Oliver Nachtwey, portrait d'Emma Bovary en « lectrice générique » pour Eva Illouz... Les raisons de lire sont innombrables.
En voici quinze.
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Si Virginia Woolf est connue avant tout pour ses grands romans, tels Les Vagues ou La Promenade au phare, elle fut également une critique littéraire hors-pair.
Dans ce recueil d'articles et de conférences, qui rassemble des textes écrits tout au long de sa vie, celle qui admirait autant Jane Austen et Emily Brontë que Proust et Montaigne, réfléchit sur son art en adoptant à la fois le point de vue de l'écrivain et celui du critique ou du simple lecteur.
Une promenade littéraire aux côtés d'un auteur majeur du XXe siècle, qui donne envie de se replonger dans ses classiques !